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Flash - Insécurité : Quand les motos sèment la terreur
Publié le jeudi 8 fevrier 2018  |  L’aube
Djihadistes
© Autre presse par DR
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Malgré leur interdiction à la circulation, les attaques à moto et à bord de pickup continuent. Le samedi dernier, le poste de contrôle de la gendarmerie de Mandiakuy dans le cercle Tominian a été attaqué par des bandits armés. Les assaillants sont arrivés sur des motos et pickup.







Le poste de la gendarmerie de Mandiakuy dans le cercle de Tominian, région de Ségou a été attaqué le samedi 3 février, aux environs de 20 heures. Les assaillants dans leur fuite, sont répartis en direction de Benena (frontière Mali-Burkina-Faso) sur des motos et à bord de véhicules. L’armée malienne dit pour l’instant ignorer le bilan de cette attaque. Cet incident intervient après l’annonce par les autorités militaires de l’interdiction à la circulation des motos et Pickup dans plusieurs localités du pays dont le cercle de Tominian.

TERRORISME : Encore des victimes !

Deux militaires appartenant à l’Unité méharistes de la garde nationale ont été tués dans la nuit du dimanche 5 février par des individus armés à moto. Presque au même moment, le poste de la gendarmerie de Hombori dans la région de Mopti se faisait attaquer par des présumés jihadistes à moto. L'incident s'est déroulé aux abords du camp. Les deux militaires ont été atteints par des projectiles à la tête. Ils sont morts sur le coup.

Dans le cercle d’Ansongo, le village Inwelan a été la cible d’au moins trois attaques entre vendredi et samedi derniers. Selon des sources locales, le bilan est de 4 morts dont un notable de la localité et trois terroristes. Une patrouille du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), membres des groupes signataires de l’accord pour la paix ratisse toujours la zone. Lors de l'opération, des motos, des armes et des munitions ont été saisies, selon ses responsables.

DROITS DE L’HOMME : Un rapport de l’ONU dénonce des violations

Malgré la signature de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali, la situation des droits de l'homme reste préoccupante dans le pays. C'est ce qui ressort d'un rapport de la Minusma et du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme. Ce rapport couvre la période de janvier 2016 à juin 2017. Plus de 1200 violations, abus ou incidents ont été recensés, ainsi que 2700 victimes dont 441 tués.

Selon l'ONU, les acteurs non-étatiques restent les principaux responsables des violations des droits de l'homme dans le pays et cumulent à eux seuls 78% des actes dénoncés, même si la plupart des auteurs de ces violences, deux cas sur trois, ne sont pas identifiés. Signe de la complexité de la tâche pour une division des droits de l'homme dont les mouvements restent parfois limités pour des questions de sécurité.

Sur 297 violations imputables à des groupes armés identifiés, 246 concernent non pas Aqmi, Ansar Dine ou d'autres groupes jihadistes, mais plutôt les groupes signataires de l'accord.

ARMEE : L’Etat condamné à payer un fournisseur

L'Etat malien a été condamné à payer plus de 38 millions d'euros à la société Guo Star qui a fourni des équipements militaires à l’armée, selon une décision de la Cour suprême.

Cet achat de matériel militaire à une société malienne, ainsi que l'achat de l’avion présidentiel pour un montant de 40 millions de dollars, tous deux sans appel d'offres, avaient valu en 2014 au Mali des sanctions des institutions financières, notamment le gel pendant six mois des décaissements du Fonds monétaire international (FMI).

La Cour suprême condamne l'Etat au paiement de 25 milliards de FCFA "représentant le solde du contrat le liant à la société Guo Star", selon le texte de la décision, qui le condamne également à payer 600 millions de FCFA de dommages et intérêts à la société, "représentée par son gérant Amadou Baïba Kouma".

"Le verdict de la plus haute juridiction du Mali est clair: mon client, Guo Star, n'a rien à voir avec l'achat de l'avion présidentiel", a déclaré Maliki Ibrahim Maïga, l'un des avocats de la société.

"La Cour suprême reconnaît également que mes clients ont signé dans les règles de l'art un contrat et qu'ils ont respecté ce contrat", a ajouté Me Maïga.

Le vérificateur général du Mali avait demandé en 2014 à la justice de se saisir de ces deux affaires dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance financière" et demandé à l'Etat de ne pas payer au fournisseur d'équipements militaires le solde du contrat avant les résultats de l'enquête.

YOROSSO : Les passagers se plaignent de racket

Les passagers de l'axe Bobo Dioulasso-Koury se disent victime de rackets au niveau des postes de contrôle. Même ayant leurs pièces au complet, ils sont obligés de payer une sommes de 1 000 francs Cfa chacun et au niveau de chaque poste. Selon eux, il y aurait une complicité entre les transporteurs et les agents de sécurité.

KADIOLO : L’épidémie de rougeole maitrisée

Épidémie de rougeole déclarée dans la commune de Misseni, Cercle de Kadiolo le 6 janvier dernier a été circonscrite. L’information a été donnée lundi par le médecin chef du Centre de Santé de Référence de Kadiolo. Sur 11 suspects déclarés, six cas ont été dépistés positifs et entièrement pris en charge. Aucun décès n'a été enregistré. 3545 enfants de neuf mois à cinq ans ont aussi été vaccinés contre la maladie dans les zones de déclenchement de l’épidémie.

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