Ce mercredi 1èr mai 2013, jour anniversaire de la fête des travailleurs, s’est tenue au siège de la CSTM (Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali), une conférence de presse sur les problèmes brûlants de l’heure. Amadou Amion Guindo, secrétaire général de cette centrale s’est prononcé sur certaines questions d’actualité : libération de la ville de Kidal et la tenue des élections
D’entrée de jeu, le secrétaire général de la CSTM va brosser le passé historique du mouvement syndical dans le monde et au Mali. « Il ya 127 ans que la pression syndicale a permis à environ 200.000 travailleurs américains d’obtenir la journée de travail de huit heures. Le souvenir de cette journée amène les européens quelques années plus tard à instituer la fête du travail. Le 1er mai, journée consacrée aux travailleurs, est le fruit de la lutte fatidique mais combien noble et exaltante de travailleurs de part le monde entier qui, au regard de la légitimité et de la noblesse de la cause et au prix de leur vie, ont souffert le martyr afin que cette journée soit.
Ces exemples de sacrifices majeurs sont une source d’inspiration fondamentale de la création de la CSTM. La confédération des Travailleurs du Mali est née dans la douleur et de la volonté de femmes et d’hommes syndicalistes le 20 décembre 1997 au centre islamique d’Hamdallaye. Son baptême de feu a eu lieu le 28 avril 1998 à la fin des travaux de son congrès constitutif. Elle est la 1ère organisation syndicale malienne à disposer d’un acte de conformité le 26 juin 1998 ».
Les temps forts de cette conférence de presse tournaient autour des questions liées aux élections ; la libération du nord (Kidal) ; des policiers encore en détentions ; de l’AMO (Assurance Maladie Obligatoire) et du faible pouvoir d’achat des populations. En réponse à ces questions, le secrétaire général de la CSTM a été on ne peut plus clair « il est pratiquement impossible de tenir les élections au mois de juillet prochain même si Kidal est libéré, la sécurité ne sera pas là pour permettre de bonnes élections » a clamé haut et fort Amion Guindo. La libération de Kidal est un impératif qui ne se discute pas, il le faut à tout prix car le Mali est un et indivisible. Point d’accords à signer ni avec le MNLA ni avec le MIA encore au moins avec le MAA. Nous avons dénoncé en 2006 les accords d’Alger qui ont d’ailleurs fragilisé l’intégrité territoriale au nord du pays aboutissant à la grave crise que nous connaissons aujourd’hui » a fustigé le secrétaire général A. Guindo. « Quant aux camarades syndicalistes de la police en détention, nous avons pris des mesures concrètes dès les premières heures des hostilités et nous continuons à nous battre jusqu’à leur libération » a- t-il dit. « Notre position n’a pas changé d’un IOTA depuis la mise en œuvre de l’AMO car on avait exigé certaines conditions qui n’ont pas été respectées.
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