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Édito : Le dernier ‘’serment’’ du quinquennat livré par Mohamed DICKO
Publié le vendredi 9 fevrier 2018  |  Carrefour
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de signature de l`accord de paix d`Alger
Bamako, le 15 mai 2015 au CICB. Le Gouvernement malien et les groupes rebelles du nord ont procédé en présence de nombreux chefs d`Etats africains et de la médiation internationale à la signature du document de paix issu du processus d`Alger. (Photo Mahmoud DICKO, imam et président du Haut Conseil Islamique du Mali)
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On pouvait s’y attendre, le président du Haut Conseil Islamique n’est pas passé par quatre chemins pour livrer le dernier serment du 1er quinquennat d’IBK. Son serment est relatif au manque de courage d’IBK à résoudre la crise malienne. De quoi se plaint-il ? A la suite de la Conférence d’Entente Nationale dont les conclusions ont recommandé, une négociation avec certains acteurs incontournables de la crise malienne, notamment Iyad Ag GHALY, Amadou KOUFA afin de mettre fin à l’insécurité et réunifier le pays. Ces recommandations étaient la voix du peuple. Malgré qu’IBK ait nié une partie des recommandations au point cité ci-haut, il a qu’à même mis le Président DICKO en mission pour ce faire. Il a sillonné le centre du pays et les régions du nord, y compris Kidal. Ce qui constitue déjà une prouesse, car ses missions se sont passées sans problème voir sans anicroche. A la fin de la mission, il a présenté un rapport de mission relatif à chacune des étapes faites. IBK a semblé apprécier la disponibilité des interlocuteurs à aller au dialogue. Espérant sur une suite diligente, Mahmoud DICKO n’a rien vu venir. Toujours des IN SALLAH et plus rien. Un grand érudit comme Mahmoud DICKO ne se laisse pas berner de la sorte. Ayant trop attendu, sans réaction d’IBK, il a fini par taper du point sur la table en ces termes « Au Mali, il y a des hommes politiques, mais il y a pas d’hommes d’Etat ». Pour lui, l’homme politique se préoccupe de son électorat uniquement ou de sa réélection alors que l’homme d’Etat pose les jalons pour l’avenir du pays et du peuple. Le peuple n’avait pas compris dans cette crise qu’IBK est sous la pression de la France par rapport à son engagement à rendre Kidal autonome.

A force de jouer entre la France, les Nations-Unies et le peuple malien, il a fini par être coincé. Dès l’entame des négociations à Alger, IBK a mis de côté le peuple, pour faire face en apparence à la France. Mais c’était tromper le peuple malien qui a trop misé sur lui. Qui l’aurait cru !



La Rédaction
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