Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication a procédé jeudi au lancement de la nouvelle carte de presse. Il était accompagné par le président de la Maison de la Presse, Dramane Alou Koné et Almami Samory Touré du groupe Liberté.
A en croire Arouna Modibo Touré, ministre de l’Economie numérique et de la Communication, la mise à disposition de ce document réservé aux journalistes est le fruit d’une collaboration entre les plus hautes autorités du pays et les hommes de médias.
L’objectif est de contribuer à l’assainissement et à la professionnalisation du paysage médiatique national, qui a fait objet de beaucoup de critique en ce jour.
A la différence de l’ancienne carte, la nouvelle carte est d’un format plus réduit et contient plusieurs informations au recto comme le nom et le prénom de son détenteur, sa fonction et sa photo d’identité avec en Majuscule la mention « Laisser passer ».
Au verso, figurent l’adresse du détenteur, le nom de l’employeur, la mention « strictement personnelle » et surtout un code-barre de sécurité qui permet même en cas de contrôle technique d’identifier rapidement le détenteur et de réduire les risques de fraude ou de contrefaçon.
Ainsi, cette nouvelle carte mettra fin au règne de l’ancienne carte jugée obsolète et détenue souvent par d’autres qui n’ont rien à voir avec la profession.
Pour mieux réussir la procédure, une commission carte de presse a été mise en place sous la tutelle du ministère de l’économie numérique et de la communication en vue d’éviter les désagréments. Cette commission regroupant le département et tous les acteurs du monde des médias se chargera d’étudier et statuer sur toutes les demandes.
Avec une durée de trois ans, la délivrance et le renouvellement de la carte à échéance sont gratuits, il suffit juste pour le postulant de fournir un certain nombre de pièces énumérées dans le Décret instituant la carte de presse et une demande adressée à la commission.
Cependant en cas de demande de renouvellement à l’initiative de son détenteur ou pour d’autres raisons est soumis au paiement de la somme de 20 000 FCFA contre quittance du trésor public.
En qualifiant le journalisme de vrai sacerdoce, le ministre Touré a invité les membres de la commission à examiner avec rigueur et objectivité tous les dossiers afin d’offrir une base de données fiable et un répertoire exhaustif des journalistes du Mali.
La cérémonie a été agrémentée par la remise de la nouvelle carte à trois journalistes notamment Mamadou Kaloga, correspondant de RFI, Aminata Sanogo de Inter de Bamako et Abdourhamane Touré de l’Essor.
Mariam Coulibaly