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Mali : Une opposition affaiblie, désorganisée et sans stratégie
Publié le samedi 10 fevrier 2018  |  Nouveau Réveil
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© aBamako.com par mouhamar
Politique: Une délégation du Parti FARE rencontre l`URD
Bamako, le 16 avril 2014 au siège de l`URD.Le secrétariat exécutif national du parti FARE avec à sa tête son président Modibo Sidibé a été reçu ce mercredi par le bureau politique de l`URD avec en sa tête Soumaïla Cissé, à son siège à Badalabougou.
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Elle manque de visage, de cohésion et de stratégie. Depuis l’année 2013 où IBK a pris le pouvoir, l’opposition malienne manque d’objectivité, roulant de sorte que le nouveau Chef ne puise pas réussir ses projets.

En dehors de son projet de révision de la constitution stoppé, IBK a tout réussit, aux nez et à la barbe d’une hypothétique opposition qui refuse de lever la tête et de s’organiser, afin d’être l’alternative au régime du « Mali d’abord ».

Durant tout le mois de Décembre 2017, il n’y a pas eu un seul week-end où l’on n’a pas annoncé de rencontres co-organisées par l’URD et le PARENA. Plus on s’approchait de la date fatidique, et plus elle était repoussée. De report en report, cette rencontre n’a jamais eu lieu. L’opposition résiduelle s’organise-t-elle en catimini pour tenir cette promesse ? Difficile de le confirmer. Ce visage d’une formation politique amorphe, désorganisée et sans stratégies présenté par l’URD et le PARENA, est celui de l’opposition malienne toute entière.

Depuis janvier 2018, on ne voit rien faire réellement face à IBK. Rien en dehors du meeting du général démissionnaire, Moussa Sinko Coulibaly, contraint à l’opposition, après s’être estimé mis à l’écart dans la gestion des affaires, qui s’agite et organise quelques actions pour saboter les initiatives du pouvoir. En clair, on ne voit réellement rien de concret s’organiser pour contrer la grande machine de la majorité présidentielle composée de tous les grands partis membres de la Coordination de la Majorité Présidentielle (CMP).

La première faiblesse de cette opposition, c’est qu’elle manque de visage. Il est aujourd’hui difficile de désigner le leader politique qui agit ou s’organise pour être une alternative crédible au pouvoir du « Mali d’abord » la rupture. À par vilipender le Mali sur le plateau des chaînes internationales, Soumaïla Cissé vit presque en casanier.

Bien qu’un peu détesté et critiqué pour ses propos sur la situation du Mali, il reste un redoutable fighter politique qui manque de cadre pour vraiment éclore.

Propulsé sur la scène politique, Moussa Sinko Coulibaly semble se cacher depuis qu’il a quitté son poste de Dg de l’École de Maintien de la Paix. On l’a vu une seule fois sous les feux de la rampe, tenir un meeting. Quid de l’opposition ?

En tous cas Moussa Sinko Coulibaly travaille en sous marin et bien que ses actions ne soient pas visibles sur le terrain, il influence beaucoup de décisions et actions de l’opposition, alors que les leaders des partis de l’opposition sont toujours oisifs sur le plan politique. Aucune entente n’est pour le moment envisagée entre Soumi et Sinko, ces hommes étant distants les uns des autres à cause des histoires du passé pendant que l’ex-junte de Kati était aux affaires.

En dehors de ses difficultés d’organisation, l’opposition doit surmonter deux handicaps. Le premier est le manque de moyens. Actuellement, personne ne se dégage pour financer les actions de l’opposition. Cette situation limite beaucoup la détermination des rares hommes politiques qui ont décidé, courageusement, de faire face à IBK.

En entendant, l’opposition malienne manque de stratégie et de moyens pour sa politique.

Jean Pierre James
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