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Résolution de la crise sécuritaire au Mali : Quand l’union autour des questions nationales dérange la classe politique
Publié le samedi 10 fevrier 2018  |  La Revelation
Rassemblement
© aBamako.com par Momo
Rassemblement citoyen des partis politiques contre le terrorisme
Bamako, le 21 janvier 2017 les partis politiques de la majorité et de l`opposition ont ont organisé un rassemblement au monument de la paix pour soutenir les FAMAS
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Le Mali depuis 2012 traverse la crise sécuritaire la plus grave de son histoire. En effet cette situation s’aggrave de jour en jour au vu et au su de tout le monde y compris la classe politique dans son ensemble .Entre 2012 et 2014 les attaques n’étaient axées qu’au Nord du Pays , mais de nos jours c’est le centre du Mali qui fait l’objet d’attaques quotidiennes contre les civiles et militaires et récemment la région de Koulikoro aussi a été visée . Pour parvenir à une résolution pacifique de cette crise et à long terme, le Président de la république IBK a entamé plusieurs démarches au niveau international et africain, toute chose qui a conduit à la signature de l’accord d’Alger les 15 mai et 20 juin 2015 à Bamako entre le Mali et les différents groupes armés et l’organisation d’une concertation nationale
Qu’a fait la classe politique ?

Concernant le rôle des partis politiques, on peut dire haut et fort et sans ambigüité que depuis l’éclatement de cette crise la classe politique n’a jamais parlé le même langage , ne s’est jamais retrouvé pour adopter une position commune face à la menace récurrente . Tout le monde reste campé sur sa position tout en souhaitant malheur à son adversaire politique. Cette attitude compromet l’existence même du Mali. Elle n’est pas aussi une source d’inspiration dont la génération future doit hériter.

Chaque fois qu’il y a une question d’intérêt national, les uns et les autres doivent se retrouver pour parler, se concerter, s’unir pour dégager des stratégies. Les injures, la haine, l’isolation sont à éviter s’il s’agit de défendre l’intérêt et l’existence du Maliba , mais ce qui est difficile pour la classe politique malienne c’est de faire la différence entre l’intérêt personnel et l’intérêt général et chaque fois on confond une personne eà une Nation . Face à cette situation d’insécurité grandissante, les acteurs politiques doivent changer de comportement, enterrer les haches de guerre pour faire la cohésion chaque fois que le besoin se fait sentir.
Des exemples à suivre

Les partis politiques au Mali peuvent suivre plusieurs exemples d’union dans le monde notamment l’exemple des Etats –Unis d’Amérique qui ont intervenu en Iraq et en Afghanistan au temps de George Bus , mais la classe politique américaine a peu critiqué cette décision du président parce que selon elle, c’était une question de sécurité nationale sans oublier l’intervention de la France en Libye qui aussi n’a suscité aucune contradiction au niveau politique .C’est pour dire qu’il y a un temps pour les contradictions et un temps pour l’union . Le peuple malien aspire voir une classe politique unie derrière les intérêts du pays afin de relever les défis du développement socioéconomique

La Révélation
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