La semaine dernière, la capitale des balazan a vibré au rythme de son traditionnel festival. Les festivaliers venus des quatre coins du monde ont honoré de leur présence, cette grande messe culturelle qui n’a pas tenu toutes ses promesses à cause des failles de taille qui ont été constatées dans l’organisation.
Les organisateurs, Mamou Daffé y compris, auraient- ils atteint leur seuil d’incompétence ? N’évaluent-ils pas à sa juste valeur la portée internationale de cet évènement annuel ? Seraient-ils à cours d’imagination ?
L’édition 2018 du festival sur le Niger a suscité beaucoup de commentaires, Si les festivaliers ont apprécié le dispositif sécuritaire mis en place pour rehausser l’éclat de l’évènement à sa juste valeur, ils n’ont pas du tout digéré le choix et la prestation de certains artistes qui n’ont pas réussi à les convaincre.
Habib Koité a émerveillé le public lors de son passage très remarqué. Avec une voix angélique et une mélodie féérique dont lui seul a le secret, il a réussi à donner au spectacle, un cachet de notoriété.
Comment ne pas citer Maréma la Sénégalaise, lauréate du prix découvertes RFI, édition 2018. Elle a littéralement tiré son épingle du jeu en enflammant le public des berges du fleuve par la mélodie de sa voix et les doux sons émis par le NTAMAN qui l’accompagnait.
Autant les festivaliers ont applaudi les prouesses de ces deux artistes, autant ils n’ont pas été émerveillés par la prestation de l’artiste Zimbabwéen, Sitoumi. Les six morceaux dont il a gratifié le public avaient une saveur insipide. D’aucuns ont affirmé que son parcours à l’évènement hautement culturel a évolué entre mal et nul.
Les gens n’ont pas apprécié le premier morceau de Salif Kéita qui fut l’hommage à Alassane Dramane Ouattara (ADO) pour la bonne et simple raison que c’était en Play Back au lieu du Live.
Dans des rencontres culturelles de la dimension du Festival sur le Niger, de pareils comportements sont inadmissibles. Dorénavant, il faut éviter que de tels maquillages viennent ternir l’image de l’évènement en passe de devenir mondial.
Dans le temps, il y avait deux podiums, un réservé aux artistes de renommée internationale comme Salif Kéita, Habib Koïté, Oumou Sangaré, Bassékou Kouyaté, Cheick Tidiane Seck, et l’autre réservé aux artistes de renommée locale tels Nampé Sadio et autres. Ils ne doivent pas évoluer ensemble par souci d’ambiance et de perspicacité.
A l’avenir, il faudrait que les organisateurs songent à lancer des invitations à des sommités de la musique africaine comme Youssou Ndour, Alpha Blondy, Fally Ipupa, Koffi Olomidé et à des artistes à l’échelle mondiale telles Byonce, Vanessa Paradis.
Il faut innover sans cesse pour éviter de ramener le Festival sur le Niger à la dimension de Top Etoiles.