Des cadres aux intentions douteuses viennent d’engager un véritable processus de sabotage visant à saccager les formidables résultats que le Recteur, Pr Souleymane Kouyaté vient d’obtenir en si peu de temps à l’Université de Ségou. Sur fonds de délations, la cabale ainsi menée menace de troubler le climat studieux qui s’était installé à l’Université de Ségou.
En effet, un groupuscule de personnes composées de travailleurs, rentré par effraction dans le secteur de l’Université de Segou, mènent depuis un moment une campagne d’intoxication et de manipulation consistant à mettre les bâtons dans les roues du recteur. Pour des motifs presqu’insignifiants, un préavis de grève a été déposé par une catégorie d’enseignants certainement de mauvaise foi. Ils réclament et exigent des infrastructures dont la livraison a certes pris du retard mais d’ailleurs qui ne sont pas indispensables ni au démarrage des cours, ni au confort des cours dispensés. « Nous avons engagés des discussions avec les syndicalistes et nous croyions avoir trouvé un terrain d’entente sur ces aspect. Nous avons été surpris par la radicalité de certaines positions » laisse entendre le Pr Kouyaté tout étonné de l’attitude de ses collègues.
Il fait la différence entre des revendications justes et légitimes et des revendications « fabriquées » pour le nuire. Il sait également qu’il n’a pas que des collègues sympathiques. Pourquoi ?
En effet, depuis son arrivée à la tête de l’université, le professeur Kouyaté a semble commis l’erreur d’engager une nouvelle gouvernance qui consiste à faire plus attention aux malversations et d’assainir la gestion.
Mieux, le Pr Kouyaté fermé un robinet qu’il coulait dans le jardin de redoutables prédateurs en mettant fin aux baux et de faire transférer toutes les facultés de l’Université de Ségou qui étaient en location dans certains lycées et Bâtiments privés qui coutaient une fortune à l’université.
Signalons que l’opération en question a fait économiser à l’Etat plusieurs centaines de millions.
Pour avoir ainsi sauvé des centaines de millions, le président de la République vient d’ailleurs de lui décerner la décoration de chevalier de l’ordre national. C’est certainement cette «reconnaissance » qui lui vaut aujourd’hui d’être harcelé aussi violemment.
Interrogé sur la grogne et les rumeurs de sa mauvaise gestion, le recteur nous confie tout serein : « Beaucoup de choses ont été dites mais elles n’existent pas. Vous n’avez qu’a enquêter vous-mêmes et en tirer vos conclusions. C’est simplement une campagne qui vise ma personne mais je ne me laisserai jamais abattre et j’irai jusqu’au bout de ma mission. » Avant de préciser : « vous savez mes détracteurs font tout pour saboter mes efforts pour sortir l’université du pétrin. Du simple sabotage même aux simples engins roulants. Tenez-vous bien, certains vont jusqu’à comploter une grève mais pourquoi ? »
Une chose est claire, les détracteurs de l’Université peuvent être surs d’une chose : les manipulations et complots ont leurs limites face aux mérites