Le dynamisme et l’efficacité de nos entreprises à être plus compétitives sur les marchés nationaux et internationaux passent nécessairement par le respect des normes applicablesLes administrateurs de l’Agence Malienne de Normalisation et de Promotion de la Qualité (AMANORM) ont tenu, le jeudi 8 février dernier, la 6ème session ordinaire de leur Conseil d’administration. C’était dans la salle de conférence de ladite agence, sis à l’ACI, sous la présidence du ministre du Développement industriel, Mohamed Aly Ag Ibrahim, Président du Conseil d’administration (PCA), en présence du DG de l’AMANORM, Yaya Niafo et de l’ensemble des administrateurs. Cette session était consacrée à l’examen du rapport d’activités 2017 ; le rapport d’exécution du budget 2017 ; le projet de programme d’activités 2018 ; le projet de budget 2018 et l’Organigramme de l’AMANORM.
Dans son allocution d’ouverture, le président du Conseil d’administration, a rappelé que la normalisation tout comme la qualité, représentent de nos jours des enjeux majeurs à la préservation de la santé, la protection de la vie, la protection des consommateurs et des intérêts collectifs, la valorisation des ressources naturelles du pays et l’élimination des entraves techniques aux échanges.
Le respect des normes reste un défi que nos entreprises doivent relever pour un développement harmonieux durable du pays, a expliqué le ministre, avant de souligner que leur dynamisme et leur efficacité à être plus compétitives sur les marchés nationaux et internationaux passent nécessairement par le respect des normes applicables. En outre le ministre du Développement industriel a fait savoir que la dimension recherche de marchés extérieurs devrait être une exigence pour que les entreprises nationales aient des standards de qualité et de services qui peuvent tenir tête à la compétitivité internationale.
Selon Mohamed Aly Ag Ibrahim, l’un des principaux axes autour desquels cette dimension est articulée est la culture de la Qualité. ‘’C’est pourquoi, le développement de la culture de la qualité sera soutenu par le développement d’une Infrastructure nationale de la qualité à travers la normalisation, la promotion de la qualité, l’évaluation de la conformité aux normes, la certification, l’accréditation et la métrologie. Par conséquent, toute action qui concourt à la réalisation des objectifs liés à la mission fondamentale de l’AMANORM’’, a-t-il dit. Pour faire face à cette tâche combien difficile, le ministre a rassuré que son département ne ménagera aucun effort pour la réussite de cette mission.
Au cours de cette session les administrateurs de l’AMANOR ont examiné et validé le projet de budget 2018 soumis à leur approbation. Il est équilibré en recettes et en dépenses d’un montant de 291 153 000 de FCFA. Il est proposé pour assurer non seulement le fonctionnement global de l’agence et le renforcement de ses capacités dans l’accompagnement des entreprises nationales en matière de normalisation et de promotion de la qualité.
Le ministre a enfin, salué l’engagement permanent de la Direction générale de l’AMANORM et de tout son personnel pour répondre aux attentes des secteurs public et privé en matière de normalisation et de promotion de la qualité.