Société2ème édition de la campagne des femmes musulmanes autour des valeurs familiales: « L’effritement des valeurs de la cellule familiale devient inquiétant »
25 associations de femmes musulmanes ont organisé une conférence de presse pour informer l’opinion nationale et internationale de l’organisation dans les 6 communes de Bamako de nombreuses activités afin de renforcer l’éducation dans les familles. C’était dans la Mosquée Almuntada à l’ACI 2000.
L’effritement des valeurs de la cellule familiale devient inquiétant. L’éducation qui était le socle, la source des valeurs humaines dans notre pays s’est aussi effondrée. C’est fort de ce constat que des associations de femmes musulmanes, après la réussite d’une première édition, ont jugé nécessaire de poursuivre cette campagne à Bamako et environs, a dit la présidente Ba Diallo. En prenant la parole la première, Mme Yattabaré Ami Diawara, a fait savoir que compte tenu de nos valeurs traditionnelles, islamiques et culturelles, leur objectif est de porter la bonne parole aux familles à travers de grandes conférences, des séminaires de formations pour les femmes, les hommes et les jeunes. Selon elle, les radios, les télés seront mises à contribution pour porter leurs messages, leurs slogans, leurs banderoles et affichages sur l’éducation au sein de nos familles.
Du 3 au 31 mars 2018, cette campagne se passera dans beaucoup d’endroit comme le centre AFES, le centre MUSO DAMBE, le Centre FIRDAOUS, le Centre Fatoumata Coulibaly, le Centre Sébéninkoro etc. Des causeries débats auront lieu avec la participation de toute la population sur l’éducation dans nos familles et le tout sera sanctionné par une caravane à travers les environs de Bamako. La présidente Ba Diallo a, quant à elle, rappelé les valeurs qui incarnaient nos familles. Selon elle, notre société est malade car l’individu n’occupe plus la place qui est la sienne dans nos familles. Elle dira que nos familles sont en perte de repère morale, de valeurs qui fondent les ressources humaines.
Elle dira que sans une bonne famille, il n’y a point une bonne société et l’avenir est menacé. Pour elle, le pays ne pourra sortir de cette situation tant que nous n’avons des hommes de qualité, de femmes de qualités et de jeunes de qualités. Et, cette stabilité que nous cherchons passe par une bonne éducation, a-t-elle fait savoir. Elle a évoqué les difficultés endurées dans nos établissements scolaires, dans nos universités qui, selon elle, doivent interpeler ceux qui veulent l’amour retourne entre individus dans nos familles, dans le pays. Les activités qu’elles vont mener ont été financées par leurs propres cotisations à hauteur de 15 millions de FCFA.
Ces femmes engagées entendent occupées au moins une centaine de mosquées de Bamako pour faire des prêches et 50 centres pour faire des débats, des séminaires auront lieu dans les écoles publiques et privées. Enfin, la présidente a appelé l’ensemble des hommes des médias à se mobiliser pour la réussite de cet événement. Elle a rappelle que c’est la réussite de la première édition qui les a motivé à organiser cette deuxième édition car la première les a permis de sauver 7 mariages.