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Organisation de l’élection présidentielle 2018: Modibo Sidibé dénonce le silence de l’Etat sur l’agenda électoral et la situation des cartes NINA
Publié le mardi 13 fevrier 2018  |  Le Républicain
Première
© aBamako.com par FS
Première Convention Nationale du parti FARE AN KA WULI
Le parti FARE AN KA WULI a tenu sa Première Convention Nationale le 19 Décembre 2015 au CICB sous la présidence de Modibo Sidibé
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Le Président des Fares An ka Wuli, Modibo Sidibé était l’invité de l’émission Débats politiques animé par Kassim Traoré le jeudi 8 février 2018,. Au cours de cette émission, l’ancien Premier ministre s’est prononcé sur la situation difficile du pays, l’échec du régime, la sécurisation du pays, la tenue des élections, les perspectives pour la nation notamment la question de l’alternance.

Lors de l’émission, l’ancien Premier Ministre et président des Fare a expliqué que le Mali et les maliens traversent aujourd’hui une période difficile, il a pris l’exemple sur la situation sécuritaire, notamment les victimes militaires et civiles ainsi que les blessés. Parlant de son parti, il dira que la parti à cinq ans maintenant et qu’il mène une réelle politique. Selon le Président des fare, si la politique est de travailler pour le peuple dans l’honneur, dans la dignité et dans la sincérité le parti Fare est sur cette voie.

Plus loin, il a souligné que le pays connait une crise et que le plus important aujourd’hui pour les Maliens est l’organisation d’un dialogue national refondateur dans plusieurs domaines de la nation telle que les institutions, la gouvernance, les infrastructures, le capital humain, le système de défense et autres. Pour lui, il faut un changement, mais, ajoute-t-il, ce changement ne pourrait se faire sans les Maliens.

Parlant de la situation actuelle du pays, le Président des Fares, Modibo Sidibé, est revenu sur l’un des défis auxquels les autorités devront faire face, il s’agit de l’organisation des élections présidentielles. En ce sens, il a insisté à ce qu’elles se tiennent à date et suivant les conditions qui respectent le choix des Maliens.

Il précisera qu’elles doivent se tenir dans la transparence, dans la légalité et dans la quiétude et que sans ces paramètres les Maliens n’accepteront pas. Il a aussi dénoncé le silence du gouvernement sur certaines situations qui ont un rapport avec ces élections notamment la problématique des cartes Nina, l’agenda électoral etc. Concernant la sécurisation du pays, selon Modibo Sidibé, ce n’est pas souhaitable que l’actuel pouvoir reste aux affaires du fait qu’il a montré ses limites en ce qui concerne la sécurisation des personnes et de leurs biens. Aussi, il a ajouté que depuis que l’actuel pouvoir est aux affaires, l’insécurité est devenue récurrente et que certaines parties du territoire échappent au contrôle de l’Etat. De même, il dira qu’il ne s’agit pas seulement d’acheter des armements, mais que c’est plutôt une question coordination.

Parlant de l’alternance, Modibo Sidibé a souligné qu’ils demandent deux choses aux autorités pour ces derniers mois, il s’agit de la stabilisation du pays et l’organisation des élections. De son avis, c’est dans ce cadre qu’il doit y avoir un rassemblement. Il dira que le rassemblement demandé n’est pas pour désigner un candidat, ni un partage de pouvoir ou de places.

Il a déclaré que son parti a tranché cette question depuis 2012. « Nous ne ferons pas d’alliance avec aucun parti politique sans avoir eu à échanger sur un programme pour le Mali. » Au dire de l’ancien Premier ministre, le rassemblement qu’il cherche aujourd’hui n’est pas seulement l’alternance au pouvoir, mais trouver une solution pour stopper la descente du Mali dans le gouffre avec un programme valable qui puisse être exécuté par des personnes capables de le faire. Ousmane

Baba Dramé
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