La démocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu’il y ait de distinction due à la naissance, la richesse, la compétence… (Principe d’égalité). En règle générale, les démocraties sont directes ou représentatives, le pouvoir s’exerçant par l’intermédiaire de représentants désignés lors d’élections au suffrage universel.
Si nous observons de près, le Mali démocratique est en réalité une monarchie déguisée. En ce sens que nous avons depuis 1992, les mêmes têtes au règne.
Des personnes qui perdurent comme Soumeylou Boubèye Maïga, Soumaïla Cissé, Maître Mountaga Tall, Choguel K Maïga, entre autres, quel que soit le président ou le gouvernement. Des gens qui ne pensent qu’à leur personne. Ils n’ont pas l’amour de la patrie au sens propre du terme et n’ont rien à faire du Mali ou des maliens.
Les échecs successifs dans la gestion du pays nous interpellent tous. Les modèles économiques, éducatifs, financiers et industriels mis en œuvre jusqu’ici ont échoué. Les intellectuels n’osent pas remettre en question les politiques, le peuple reste à l’écart dans la prise des grandes décisions. La démocratie ne s’offre au peuple qu’en période électorale. Après les élections, elle devient insignifiante. Les rares occasions où le peuple peut s’exprimer ou pense avoir influé sur une décision, on se demande vraiment si c’est sa propre vision des choses. Car le pouvoir de manipulation de l’opinion par les médias ne fait que monter en puissance. On voit des gens de bonne foi qui croient avoir voté en toute lucidité alors que leurs esprits sont façonnés par ces médias qui se font passer pour la voix du peuple. Et les promesses tenues pendant la campagne électorale ne sont jamais respectées. Cependant, nous pensons vivre en démocratie, depuis 2013 la religion a été fortement impliquée dans la politique, la jeunesse qui fait un éveil de conscience voit ses rêves d’un Mali meilleur effondrés.
Il est clair que la démocratie ne peut à elle seule contribuer au développement, il faut associer à notre politique de nouvelles voies comme le civisme, la formation, la lutte contre la corruption et l’amour de la patrie. Ces valeurs doivent être au centre de toutes nos préoccupations pour un Mali meilleur.