En plus de la prière pour la libération de la Sœur Gloria, Ucao UUBa vient d’adresser une lettre au président de la République du Mali, son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta, pour le remercier pour tous les efforts consentis pour une éventuelle libération de la religieuse et pour l'encourager à poursuivre ses efforts.
L’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest, Unité Universitaire de Bamako a organisé mercredi 7 février une messe pour marquer le premier anniversaire de l'enlèvement de la Sœur Gloria Cecilia Narvaez Argoty, de la congrégation colombienne, des "Sœurs Franciscaines de Marie Immaculée".
La Sœur Gloria, religieuse en mission a été enlevée à Karangasso, près de Koutiala dans le sud-est du Mali. Sa dernière preuve de vie remontait à juillet 2017, dans une vidéo diffusée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, allié d’Al-Qaïda, montrant six otages enlevés au Mali et au Burkina Faso.
Dans une nouvelle vidéo du même groupe, diffusé en fin janvier 2018, la religieuse sollicite l’intervention du Pape François. « En réfléchissant avec 4 étudiants du bureau de l'aumônerie, ce qu'on pourrait faire comme "geste" lors de cette messe, à part de réciter ensemble la prière pour la libération de la Sœur Gloria, l'idée a été avancée d'écrire une lettre au président de la République du Mali, son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta, pour le remercier pour tous les efforts consentis pour la libération de la religieuse et pour l'encourager à poursuivre ces efforts », a expliqué, Hans-Joachim Lohre, nationalité allemande, prêtre catholique de la Société des Missionnaires d'Afrique, aumônier à l'Ucao-UUBa, depuis 2013. La journée a été marquée par le témoignage d’une étudiante qui a passée plusieurs mois avec les sœurs à Karangasso.
Ibrahima Ndiaye