Du Kenya au Mali en passant par le Gabon, l’exercice de la démocratie par l’opposition parait comme le lait sur le feu. Le pouvoir en place considère ses opposants comme des déstabilisateurs du pays. C’est de bonne guerre !
La méthode utilisée par les leaders d’opposition montre leur limite et leur niveau de patriotisme envers le pays. Elle donne l’impression que les opposants semblent bien souhaiter le malheur du pays peu importe. Et que l’opposition monnaye les événements à leur profit, en réserve le pire comme échange contre le tenant du pouvoir. L’exemple dans chacun de ces pays illustre la preuve pour parvenir souvent à ses objectifs, c’est l’analphabétisme du peuple en majorité qu’elle utilise à profit pour une tentative de déstabilisation du pouvoir en lieu et place à une proposition de solution concrète vis-à-vis de la gouvernance du pays. Raila Odinga au Kenya, en se réclamant le vainqueur avant de prêter serment comme président du peuple au mépris des lois de la République expose inutilement ses partisans. Le vieil opposant sait bien que le recours aux forces ne vise pas lui directement et c’est sa horde qui paierait le lourd tribut face au parti au pouvoir prêt à utiliser tous les moyens possibles.
Au Mali, le rôle de la classe politique d’opposition à ses sorties se résume à l’insulte pour décrier l’insuffisance d’un régime synonyme au Gabon où dans ce pays, son homologue Jean Ping qualifie le régime de tous les noms d’oiseau qu’il se rappelle, ôte aux yeux des concitoyens tout le respect que le pouvoir doit avoir de son peuple.
L’exercice de l’opposition par ses leaders, est loin, d’apporter ce qui attend le peuple d’elle. Le peuple ne doit plus suivre comme un mouton de la panurge. Et pourtant les propositions concrètes peuvent permettre de contribuer à l’avancée du pays.