Les victimes de la crise de 2012 disent être impatientes d’être impliquées dans la recherche de la vérité. C’est une des conclusions d’un nouveau rapport intitulé « pour une justice transitionnelle efficace et inclusive ». Près de 3.800 victimes ont été consultées dans ce document par le Projet justice, prévention et réconciliation (JUPREC). Certaines des victimes demandent aux autorités du pays de ne pas les oublier dans le cadre des réparations des dégâts.
Produit par Avocats sans frontières Canada, le rapport a été remis hier matin au président de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) à Bamako. Pour Ousmane Oumarou Sidibé, ce document servira de base de travail pour la CVJR qui est en train de préparer une politique de réparation en faveur des victimes.
Selon Me Pascal Paradis, directeur général d’Avocats sans frontières Canada, l’objectif de ce rapport est de mettre la lumière sur les violences commises lors de la crise de 2012.