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Vie des partis politiques : La CODEM rafle des militants à Bafoulabé
Publié le mercredi 14 fevrier 2018  |  Midi-Info
Présidentielle
© Partis Politiques par DR
Présidentielle 2013: le candidat de la Codem et des Pur Housseini Amion Guindo
Juillet 2013. Mali.
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La semaine dernière, le parti CODEM, une des premières forces politiques au Mali a enregistré l’arrivée de nouveaux militants venus d’autres partis politiques. Votre hebdomadaire s’est intéressé à cet évènement en accordant une interview à Monsieur Mamadou Sory Coulibaly dit Bébé, un vice-président du parti que nous vous livrons ci-après.

Midi-Info : Bonjour, veuillez vous présenter aux lecteurs du journal !

Mamadou Sory Coulibaly : Avant tout propos, je tiens à transmettre mes salutations à vous et aux lecteurs du journal Midi Info. Je me nomme Mamadou Sory Coulibaly communément appelé bébé, je suis un des vice-présidents de la CODEM (Convergence pour le Développement du Mali). Je suis un économiste, ancien banquier à la retraite et je consacre mon temps actuellement à beaucoup faire pour la CODEM.

Midi-Info : Votre parti a reçu il y a quelques jours plusieurs militants venant d'autres partis politiques. Pouvez nous en donner plus de détails ?

Mamadou Sory Coulibaly : Effectivement le vendredi dans l'après-midi en compagnie de deux autres vice-présidents à savoir Souleymane Makamba et Ibrahima Sissoko, nous nous sommes rendus à Bafoulabé où il y avait une rentrée politique. Après un accueil chaleureux dans la nuit du vendredi, le lendemain samedi nous avons entamé nos travaux à l'issue desquels, nous avons été très heureux d'accueillir à notre sein un certain nombre de conseillers et de militants qui sont venus à la CODEM. Permettez-moi de ne pas révéler l'identité des partis dans lesquels, ils sont issus mais il y a une dizaine de conseillers qui ont rejoint la CODEM et c'était du bonheur.

Midi-Info : Votre parti est l'une des premières forces politiques au Mali. Dites-nous en quelques mots, les valeurs cardinales sur lesquelles repose votre parti ?

Mamadou Sory Coulibaly : Je ne vous le fais pas dire. La CODEM compte aujourd'hui parmi les partis leaders du Mali et c'est réel. De sa création en 2008 à maintenant, un long chemin a été parcouru. La CODEM a réussi et continue dans ce sens à convaincre de nombreuses personnes qui adhèrent à ses idéaux. C’est pour finalement dire que la CODEM prône le tournant générationnel depuis sa création. Il est structuré autour des valeurs essentielles de notre société que sont le travail et toujours le travail, la loyauté, le respect des ainés, etc.

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Hygiène alimentaire : Consommer la viande à Bamako est-il synonyme de consumer sa santé ?

Le Mali est un pays à vocation agro-pastorale, dans lequel l'élevage est l'un des socles de l'économie nationale. Mais l'abattage et le transport de la viande laisse toujours à désirer. En effet, cela n’est un secret pour personne car malgré maintes dénonciations de la presse et des associations de consommation, cette pratique malsaine continue de conduire la population malienne à l'abattoir.

Consommer la viande à Bamako c'est consumé sa santé à cause de l'abattage inapproprié, le transport des carcasses et les abattages clandestins selon les experts.

Les mauvaises conditions d'hygiènes de l'abattoir frigorifique de Bamako ont plus que jamais été décriées mais hélas. Selon certains bouchers que nous avons approchés "nous nous rendons là-bas parce qu'on nous impose, on ne sait même pas pourquoi on s'y rend car tout est anormal". "Les matériaux utilisés ne respectent pas les normes hygiéniques. Ils ne prennent même la peine de les traiter. L'eau qui sert à laver la viande provient directement du fleuve sans toutefois être traitée" ont-t-ils affirmé. L'on a aussi appris que les vétérinaires de l'abattoir au lieu de vérifier la santé des animaux, histoire de voir s'ils sont consommables, c'est tout le contraire, chose qui est ahurissante. Même si ton animal est déclaré malade, tu payes et c'est réglé.

Concernant le transport, la stupéfaction continue car c'est un drame. Ce sont les motos Djakarta, les SOTRAMA et les camions parfois rouillés qui servent à rallier l'abattoir frigorifique et les marchés des quartiers de Bamako. Ne dit-on pas qu'à défaut de la mère, le bébé tète le sein de sa grande mère. Eh bien voilà en quoi sont confrontés nos bouchers que nous ne pourrons pas totalement accabler. Mais ce sont les pauvres consommateurs qui en payent le prix au mépris de nos autorités. Car au quotidien la viande que nous consommons est d'abord assaisonnée par la poussière de Bamako, les insectes et les huiles de moteur.

Et pourtant les solutions existent. Nous pensons que ces gens ont besoin d'accompagnement et de sensibilisation. Le ministère de l'élevage, du commerce, du transport, les maires et même les ONG opérant dans la santé, peuvent aider nos bouchers à se procurer des véhicules répondant aux normes pour transporter la viande en toute quiétude. Ou encore au lieu qu'ils partent eux-mêmes chercher la viande, ils pourront être directement fournis dans leurs lieux de vente comme on peut le constater dans certains pays de la sous-région. Cette mesure pourra palier non seulement les risques de contamination de la viande mais également des abattages clandestins.

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