Le lundi 12 février 2018, vers la tombée du soleil, c’est-à-dire entre 17 heures et 18 heures, les Habitants du quartier de Sogoniko, dans la Commune VI du District de Bamako, étaient dans la panique totale. Et pour cause, une fausse alerte autour d’un colis suspect. Un colis à l’état d’abandon entre le Commissariat de police du 7e Arrondissement et les locaux de la Mairie de la Commune VI.
Selon nos informations, plusieurs personnes curieuses s’interrogeaient sur la présence des Agents spéciaux de la lutte contre le terrorisme en cagoule tout en établissant une ceinture de sécurité autour des locaux du Commissariat de 7e Arrondissement et de la Mairie.
Mais, heureusement, il y a eu plus de peur que de mal. Car, suite à cette alerte, une équipe de déminage du Génie militaire a été dépêchée sur les lieux. Et le colis suspect a été neutralisé à l’explosif par les démineurs du Génie militaire. En réalité, ce maudit colis ne contenait rien. Alors ce ne fut qu’un cas de fausse alerte. Mais, c’est aussi fondé ; puisque le pays traverse une crise sécuritaire sans précédent dans son Histoire.
Cette alerte intervient en ces moments où le Nord brûle toujours et certaines parties du Centre du Mali sont exposés quotidiennement au phénomène d’attaques terroristes, de banditisme de grand chemin, de criminalité et de trafic de toutes sortes. Donc, c’est logique puisque le contexte actuel est marqué par le terrorisme, l’insécurité résiduelle et l’expansion du nouveau groupe dirigé par Iyad Ag Ghali « Jamaât Nosrat al-Islam Wal-Mouslin» qui regroupent tous les mouvements djihadistes opérant dans le Sahel.
Egalement, notons qu’il est connu de tous que la ville des trois caïmans est dans le collimateur des djihadistes depuis longtemps. Donc, la prudence et la vigilance doivent effectivement être de mise. Dans leur vie quotidienne, en tout lieu et en toute circonstance, face à tous les actes inhabituels, partout dans la ville de Bamako, les citoyens sont effectivement appelés à faire preuve de vigilance. Même si cette fosse alerte est la nième dans notre capitale, cela ne doit pas servir d’un motif de découragement, de désarmement moral.