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Politique : Faso-Mali et MC-ATT ne font plus qu’un
Publié le mercredi 14 fevrier 2018  |  Le Démocrate
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Créé le 2 juillet 2017, le parti Faso Mali, par une déclaration, a décidé de fusionner avec le Mouvement Citoyen Alternance, Travail, Transparence pour ne faire qu'un en vue des élections à venir. C'était dans la semaine à la maison des jeunes de Bamako lors d'une conférence de presse en présence du Président fondateur du parti Faso Mali Amadou Moussa Coulibaly et du président du MC-ATT Jeamille Bittar.





Avant la lecture de la déclaration solennelle de la fusion, M. Amadou M. Coulibaly a tenu a exposé la vision politique de son parti et les raisons qui ont poussé à se joindre au MC-ATT. «Face à cette situation inacceptable et face aux nombreux défis auxquels les jeunes sont confrontés à savoir, les défis d’emplois, de sécurité et les défis de citoyenneté, nous avons estimé qu’il est temps que les jeunes prennent leur destin en main comme acteurs et non comme témoins de la politique.» D'où la création du parti Faso-Mali. À ses dires «le parti a pu installer 36 bureaux dans les coins et recoins du Mali.».

Par ses actions, M. Amadou entend faire valoir la jeunesse malienne qui a toujours été laissée-pour compte dans l'arène politique au Mali. Il propose également la réconciliation et l'unité de tous les maliens pour résoudre ces crises qui font ravages au Mali depuis fort longtemps. Cette fusion, va permettre à Faso-Mali d'apporter sa pierre à l'édifice.

Les raisons évoquées est l'impartialité du MC-ATT de toutes les classes politiques du Mali et des valeurs communes à ces deux entités. À sa suite, c'est M. Jeamille Bittar qui prendra la parole pour évoquer les raisons de cette fusion. «Nous accueillons aujourd'hui le parti Faso-Mali compte tenu de la vision éclairée que ses jeunes ont épousée à la création de leur formation politique.», a-t-il laissé entendre.

Avant d'ajouter : «les clivages politiques qui nous ont été imposés pratiquement par l'extérieur aujourd'hui ont montré leurs limites et puis que jamais nous estimons que nous devons être nous-mêmes. C'est d'abord de reconnaître nos valeurs. Ces jeunes ont compris que ce n'est pas dans la division ni dans l'agressivité que les maliens vont se retrouver ». « Avec ces jeunes, nous allons mettre le pays avant le pouvoir» a-t-il conclu.

Cheickna Coulibaly
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