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13ème arrondissement : Les hommes de Togola mettent aux arrêts les auteurs présumés de crimes sexuels
Publié le jeudi 15 fevrier 2018  |  Soleil Hebdo
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© Autre presse par DR
police malienne
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L’inspecteur divisionnaire Seydou Sanogo dit Paparé et ses limiers du Commissariat du 13ème arrondissement ont mis aux arrêts les auteurs présumés de crimes la semaine dernière. Le viol collectif d’une fille, le tournage et la publication d’un film à caractère pornographique par six individus dont deux filles, le viol d’une aide ménagère et un cas pédophilie sur une fillette de 4 ans. Tous ces crimes se sont déroulés à Bamako.

La semaine dernière, un viol collectif sur une fille perpétré par quatre jeunes hommes, le tournage et la publication d’une vidéo à caractère pornographique par six individus dont deux filles, le viol sur une aide-ménagère par deux hommes et un cas de pédophilie d’un vieux récidiviste sur une fillette de 4 ans ont fait couler beaucoup d’encre et de salive dans notre pays. Les auteurs présumés de tous ces cas ont été mis aux arrêts par l’inspecteur divisionnaire Seydou Sanogo et ses limiers.

Premier cas : viol collectif à Sotuba

Il s’agit du viol collectif d’une fille de 18 ans par quatre jeunes hommes âgés de 16 à 25 ans à Sotuba. Il s’agit de : Alou Badra Dembélé âgé de 16 ans, Gagny Coulibaly, 18 ans, Boubacar Sidiki Kamissoko, 18 ans, et Ganda Traoré, 25 ans. Selon nos recoupements auprès de l’inspecteur divisionnaire, Seydou Sanogo, ces quatre jeunes hommes auraient cherché à se venger de la jeune fille de 18 ans. Car, dit-il, la jeune fille aurait refusé les avances d’un de leurs camarades. Ils auraient décidé de trouver la bonne manière pour la violer et publier la vidéo sur les réseaux sociaux en guise de vengeance.

Suite à la diffusion de cette vidéo, l’affaire a pris d’autres tournures poussant les autorités judiciaires à s’impliquer afin d’arrêter les coupables. C’est le 5 février 2018 que les différentes brigades de recherche ont reçu des plaintes pour rechercher ces quatre jeunes. C’est dans la journée du jeudi 8 février 2018 à Sotuba, en commune II du district de Bamako, qu’ils ont tous été interpellés. Aux dires de l’inspecteur Sanogo, ils ont découvert, à la suite d’interrogatoires, qu’ils ont violé la fille en ayant l’intention de publier les images sur les différents réseaux sociaux. Ils sont tous écroués dans un centre de détention et attendent leur comparution devant le parquet de la commune VI dans les jours à venir.

Tournage et publication d’un film pornographique par six individus sur les réseaux sociaux

Le deuxième cas est le tournage et la publication d’un film à caractère pornographique par six individus dont deux filles sur les réseaux sociaux. Cet acte s’est passé à Lafiabougou en commune IV du district de Bamako. D’après l’inspecteur divisionnaire, Seydou Sanogo dit Paparé, après la publication de cette vidéo, l’un des parents d’une fille aurait alerté la police pour atteinte aux mœurs.

Aussitôt informés, Paparé et certains de ses éléments ont effectué une descente sur la commune IV, le samedi 3 février 2018, notamment à Lafiabougou, pour interpeller la fille du nom de Ramata Doumbia, qui, à son tour, a procédé à la dénonciation de ses complices au nombre de cinq personnes. Il s’agit de : Assan Soumbounou, le chef de grin, Gaoussou Sissoko, Issiaka Togola, Abdoulaye Sagara et enfin, Seydou Doumbia.

C’est au lendemain de l’arrestation de Ramata Soumbounou, que les autres furent interpellés et «cuisinés», selon Paparé. Selon les explications de l’inspecteur divisionnaire, ces individus ont avoué et reconnu les faits qui leur sont reprochés. Les deux filles seraient de Yirimadio en commune VI du district de Bamako ; elles avaient été invitées par les quatre jeunes hommes à Lafiabougou pour le tournage d’un film pornographique. Une fois sur place, ajoute-t-il, les jeunes hommes ont demandé aux deux filles de passer à l’acte. Après avoir commis l’acte, les deux filles (Ramata et Assan) ont regagné Yirimadio.

Celui qui a filmé la scène a ensuite appelé l’une d’entre elles pour lui proposer de coucher avec lui. Le jeune homme l’aurait ensuite menacée de publier le film pornographique sur les réseaux sociaux, si elle refusait sa proposition. Et il le fera plus tard.

Les hommes de Paparé ont effectué une descente musclée sur Lafiabougou pour interpeller les autres complices. Arrivés au commissariat, ils ont avoué les faits. Tous ces faits se sont produits le samedi 3 février 2018. Actuellement, ils sont tous aux arrêts au commissariat du 13ème arrondissement. Les parents des filles se sont présentés au commissariat pour exiger l’application de la loi en la matière.

Troisième fait : le viol d’une aide-ménagère

Ce viol s’est passé à Yirimadio aux 700 logements. Le viol d’une aide- ménagère, en l’occurrence Odile Koné, a été fait par deux vigiles. Cette aide-ménagère, Odile Koné, travaille dans une famille dudit quartier où elle passe la nuit à deux carrés de la maison de sa patronne, c’est-à-dire, chez une amie de sa patronne. Selon l’aide-ménagère, elle se rend tous les jours à 5 heures du matin chez sa patronne afin de s’occuper des travaux ménagers.

Elle a ainsi été remarquée par ses agresseurs pendant longtemps et l’un d’eux lui avait déjà fait des avances, qu’elle aurait refusées. Ils (Issa Sogoba et Kolla Bolly) ont en ce moment planifié leur stratégie. Laquelle a consisté à la suivre de près dans ses mouvements. C’est le dimanche 4 février 2018 qu’ils ont pu mettre la main sur Odile. Chose désirée, chose obtenue, quand ils ont mis la main sur elle. Les deux gardiens sont tous passés à l’acte.

Après avoir été violée, sous un hangar d’un marché de la zone, Odile a rejoint en larmes le domicile de sa patronne. Laquelle l’a aussitôt emmenée au commissariat du 13ème arrondissement dans le but de porter plainte contre ses violeurs.

Juste après cette déclaration, l’inspecteur divisionnaire Seydou Sanogo dit Paparé et ses limiers du Commissariat du 13ème arrondissement n’ont pas tardé à mettre la main sur les deux individus. Ils avoueront pus tard les faits.

Quatrième cas : un vieux pédophile de 63 ans

C’est un vieux récidiviste de 63 ans, originaire de la 1ère région (Kayes). Moussa Coulibaly, ce dimanche 8 février, dans la matinée du 8 février, se met en route pour la ville. En cours de chemin, il tombe sur sa victime, une fillette de 4 ans, assise devant leur porte à Yirimadio Zerny.

Selon l’inspecteur Paparé, le vieil homme aurait alors appelé la victime pour lui donner des bonbons et a profité de cet instant pour prendre la fillette de 4 ans en l’amenant dans les toilettes d’une mosquée située à deux carrés de la maison de la fillette. Là-bas, il met la fillette de 4 ans entre ses jambes pour passer à l’acte, provoquant une hémorragie chez elle. Alerté par les cris de la fillette, un jeune homme qui avait auparavant aperçu le vieil homme avec sa victime, s’est dirigé vers les toilettes de la mosquée.

C’est ce jeune homme qui a alerté la population. Laquelle était venue se dresser comme un seul homme pour lyncher le vieux de 63 ans. Heureusement pour lui, les hommes de l’inspecteur divisionnaire Seydou Sanogo dit Paparé sont arrivés à temps pour lui sauver la vie. Le père de la victime Ousmane Bagayoko et sa maman Kany Diapkilé entendent poursuivre jusqu’au bout cette affaire crapuleuse.

Soulignons que tous ces individus sont en détention provisoire en attendant leur comparution devant le procureur de la commune VI du district de Bamako.

Chapeau bas, pour l’inspecteur divisionnaire Seydou Sanogo dit Paparé et ses hommes.

Ousmane DIAKITE
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