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Présidentielle de juillet 2018 : Tiébilé Dramé entretient du suspens au sujet de son rôle à jouer
Publié le vendredi 16 fevrier 2018  |  Le Combat
Rentrée
© aBamako.com par Momo
Rentrée politique du PARENA
Bamako, le 20 février 2016 le PARENA a tenu sa rentrée politique 2016 au Palais de la culture
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En cette période d’avant-veille de la présidentielle annoncée pour le 29 juillet prochain, période à laquelle le starking block des candidats se forme à petits coups, le Président du Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA) a du mal à se recroqueviller sur son statut d’opposant de seconde zone.





Appelé à se prononcer sur sa candidature ou non à cette prochaine joute électorale, Tiébilé Dramé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a préféré entretenir du suspens en se voilant la face avec une prétendue union des forces de l’opposition nécessaire au changement du régime en place

«Ma candidature n’est pas la question la plus importante ; ce qui est capital aujourd’hui est d’unir nos forces pour changer le régime en place », s’est-il exprimé, le dimanche dernier, à Kéniéba où il s’était rendu avec une équipe du Bureau exécutif de son parti dans le cadre d’une visite de prise de contact avec ses structures à la base. Il répondait ainsi à un groupe d’interlocuteurs qui cherchaient à se fixer d’idées sur la candidature de sa personne.

Le moins que l’on puisse dire, est qu’il venait de voiler à peine sa position de leader dominé par le leadership du Chef de file de l’opposition. C’est, donc, pour ne pas laisser au grand jour son sort d’un Président de parti politique condamné à jouer les seconds rôles que Tiébilé Dramé a choisi de faire perdurer le suspens, histoire de conserver sa base de Kéniéba avide d’une candidature interne au PARENA.

Il va sans dire que l’on s’achemine vers un scénario semblable à celui auquel le landerneau politique malien a assisté de la part du PARENA lors de la présidentielle de 2013. On se rappelle qu’à cette occasion, Tiébilé Dramé s’était très tôt aligné pour la course, et avait dû désister à quelques jours seulement du scrutin présidentiel pour des raisons qui tiennent à peine debout. La différence, cette fois-ci, est que le suspens est, certes, en cours ; mais, la candidature n’est pas encore déclarée. Et il est d’ailleurs fort probable qu’elle ne le soit jamais aussi. S’agit-il là d’un aveu d’impuissance de la part d’un Responsable politique réduit à une lutte résolument inculte ? L’avenir nous édifiera.

Katito WADADA

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