Après son meeting de soutien au maire de la commune VI en début de ce mois, le collectif « Respectez Nos Voix » (CRNV/CVI) prévoit une marche le mercredi 21 février 2018. L’objectif, dénoncer la décision du gouvernement quant à la suspension de Alou Coulibaly et signifier à ce dernier son soutien indéfectible.
Furieuses contre la décision du gouvernement qu’elles jugent complaisante et politique, plusieurs associations de la place se battent à bras le corps pour la levée de la suspension contre le maire de la commune VI, Alou Coulibaly. Pour les associations membres du collectif« Respectez Nos Voix » (CRNV/CVI), si la décision du gouvernement était administrative, elle devait être faite au moment des fautes commises. Elle est politique car c’est quelques jours après qu’il ait autorisé le meeting à l’ex général Moussa Sinko Coulibaly que le maire Alou Coulibaly a été suspendu. Le collectif pense même que le maire URD est victime de son engagement pour sa commune car il est apprécié par les habitants pour ses nombreuses œuvres de développement communautaire.
Les membres du collectif ont profité du meeting pour reconnaitre les efforts du maire depuis son élection en décembre 2016. A les en croire, le maire a investi plus de 10 millions dans l’acquisition du matériel ,plus de 20 millions dans l’assainissement avec l’évacuation des ordures… bref ,à moins de deux ans à la mairie, le Maire a investi près de 200 millions de francs .
Ce collectif, regroupant plusieurs associations, de religieux, des leaders d’opinion, des chefs de quartiers de la commune concernée, affiche toute sa détermination pour la levée de la suspension contre le maire de la commune VI du district de Bamako.
Après ce meeting, le collectif prévoit une marche le mercredi prochain, une manière d’inviter le gouvernement à revenir sur sa décision de suspension visant ce jeune maire apprécié par la population de sa commune.
Notons que beaucoup d’autres associations et personnalités ont rejoint le collectif cette semaine pour l’atteinte totale de ses objectifs.