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Mali : comment l’opposition se met en ordre de marche pour la présidentielle de 2018
Publié le samedi 17 fevrier 2018  |  Jeune Afrique
Congres
© aBamako.com par A S
Congres ordinaire du parti " FARE AN KA WULI `
Bamako, le 19 décembre 2016 le parti " FARE AN KA WULI ` a tenu son Congres ordinaire
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Du siège de l’opposition aux QG de différentes parties politique engagés pour le changement de gouvernance en 2018, l’heure est aux préparatifs et chacun peaufine son plan. Un seul mot d’ordre : « L’alternance en 2018 pour sauver le Mali ».

« Sur le plan politique, il y a un déficit avec le pouvoir en place, qui n’arrive pas à maintenir le dialogue, ni avec la société civile, ni l’opposition, ni les mouvements signataires de l’accord de paix. C’est une situation qui ne fait qu’aggraver les choses. » Soumaïla Cissé, chef de l’opposition malienne et président de l’Union pour la république et la démocratie (URD), principal adversaire d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) en 2013, ne décolère pas.

« L’accord de paix n’avance pas, alors que son application est censée se terminer dans les 24 mois après la date de sa signature [20 juin 2015, NDLR]. Il n’y a pas de vision pour ce pays et pour preuve, nous sommes au cinquième Premier ministre depuis l’arrivée de ce pouvoir en 2013. »

Une coalition en quête de stratégie unie
À Bamako, Soumaïla Cissé est loin d’être le seul à décrier la gouvernance d’Ibrahim Boubacar Keita. Ils sont trente-deux leaders de partis politiques à être engagés « pour l’alternance de pouvoir ». « La gouvernance de IBK nous mène droit vers le gouffre. Nous avons l’impression qu’il n’y a personne au gouvernail », dénonce Modibo Sidibé, président du mouvement FARE AN KA WILI, et ancien Premier ministre malien.

« Le pays est menacée, l’échec du président est patent. C’est impératif qu’il y ait une nouvelle direction à la sortie des prochaines élections », lance de son côté l’opposant Tiébilé Dramé, leader du Parena.

« Ce n’est pas une question d’homme, en réalité, mais nous voulons s’attaquer à tous ce système qui, aujourd’hui, est dépassé. L’homme malien a changé et il faut changer pour mieux répondre à ses besoins », dit Moussa Mara, le président du parti Yelema, et ancien Premier ministre d’Ibrahim Boubacar Keïta.

Au Mali, comme à l’extérieur du pays, l’opposition se prépare plus que jamais à ce rendez-vous électoral de 2018. Et pour parvenir à provoquer l’alternance, elle a un plan d’action axé sur trois points. « Dans un premier temps, on va mettre en réseau tous ceux qui sont pour l’alternance. Dans un second temps, nous allons travailler à un programme pour l’alternance. Ce programme sera le ciment entre tous ceux qui souhaite cette alternance », expose Tiébilé Drame.

La candidature unique, pierre d’achoppement
« Dans un troisième temps, il nous faudra voir comment parvenir à cette alternance. Est-ce une seule candidature pour tous ceux qui souhaite l’alternance ? Ou est-ce qu’il en faut plusieurs ? », précise de son côté Soumaïla Cissé.

« On ne peut pas aller a l’alternance juste pour faire l’alternance. On veut y aller pour sauver le Mali et rassurer les partenaires et les voisins du Mali », martèle pour sa part Modibo Sidibé, président de FARE AN KA WILI.

Si les deux premiers points de la stratégie font l’unanimité au sein de cette vaste alliance, le troisième fait l’objet de beaucoup de divergence au sein de cette coalition. Dans le camp des sympathisants de Soumaïla Cissé et de Tiébilé Dramé, c’est la stratégie de la candidature unique qui est défendue. Au contraire, chez les partisans de Modibo Sidibé et Moussa Mara, on plaide pour plusieurs candidats issus des rangs de l’opposition.

« L’opposition est pluriel, et il y a plusieurs pôle qui peuvent présenter un candidat », argue Modibo Sidibé, leaders du Nouveau pôle politique de la gauche républicaine et démocratique (NPP), auquel plusieurs partis ont adhéré. Même son de cloche dans le camp de Moussa Mara, qui défend le pôle « Nouvelle voie pour le Mali, leadership, gouvernance, décentralisation ».

Cadre de dialogue avec le gouvernement
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