Le Mouvement pour l’union des Maliens (Mum) a tenu, le samedi 10 février, dans la salle Bazoumana Sissoko du Palais de la culture Amadou Hampaté Ba, son assemblée générale ordinaire. Les travaux étaient présidés par le président du Mouvement, Cheick Arouna Sankaré, en présence du Guide spirituel de l’Ançardine internationale, Ousmane Chérif Madani Haïdara, du Guide spirituel des Noureddine, Bandiougou Doumbia, et de plusieurs militants du Mum venus des régions du Mali.
Etant entendu que nous poursuivons des objectifs de paix et de cohésion sociale par un mieux vivre ensemble au Mali et pour couronner notre assemblée générale, le bureau national du Mum a décidé de décerner des trophées de la paix à d’illustres personnalités du pays pour leur engagement sans faille dans la promotion de la paix et de la stabilité au Mali. C’est ainsi que le choix a été porté sur les personnes d’Ousmane Madani Haïdara, Guide spirituel des Ançar et de Mohamed El Moctar, ministre de la Réconciliation et de la Cohésion sociale“, a dit le président du Mum, Cheick Harouna Sankaré.
Il a précisé que le Mum est une association apolitique, non confessionnelle et à but non lucratif. Selon lui, elle est ouverte à toutes les personnes partageant les mêmes visions que le Mouvement. “Créé le 31 décembre 2016, le Mum est né de la volonté de ses membres fondateurs de promouvoir le rôle de tous les Maliens dans la préservation de leur sécurité tant physique que matérielle. Sans la sécurité, tous les projets de développement sont voués à l’échec”, a-t-il laissé entendre. A ses dires, les défis auxquels le Mali est confronté sont, entre autres, l’insécurité grandissante, la méconnaissance des droits et devoirs, la montée de l’islam radical, la pauvreté croissante, les conflits intercommunautaires et surtout le risque d’enrôlement des enfants talibés dans les rangs des jihadistes, terroristes et narcotrafiquants. D’après l’orateur, devant ce constat, le Mouvement pour l’union des Maliens vise à promouvoir les initiatives de développement local. “Nous nous engageons également à éduquer et former les populations sur leurs droits et devoirs afin de sauvegarder la paix”, a-t-il précisé.
Le dévouement du président IBK pour l’opérationnalisation du G5-Sahel salué
Dès le début de la crise, a-t-il poursuivi, le Mali a bénéficié du soutien de la communauté internationale à travers des résolutions des Nations unies et de la France appuyée par des forces africaines et maliennes qui ont permis de repousser les terroristes et de stabiliser la situation du pays. “Après cette victoire sur les forces du mal et des ennemis de la paix, nous avons assisté à l’effritement de notre tissu social caractérisé par une incitation aux conflits ethniques ou raciaux concoctée par les ennemis de la paix pour mettre en œuvre de leur nouvelle stratégie de division du peuple malien”, a-t-il ajouté. De son point de vue, l’accord de paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger reste pour l’heure l’unique instrument juridique de sortie de crise pour le Mali. Et de poursuivre que sa mise en œuvre nécessite l’implication effective de l’ensemble des Maliens avec le soutien de la communauté internationale.Il a saisi l’occasion pour saluer le président IBK pour ses efforts inlassables de recherche de la paix ainsi que pour son dévouement pour la mise en place et l’opérationnalisation du G5-Sahel. Aussi, en cette année électorale pleine de défis pour le Mali, il a invité tous les acteurs politiques à mettre le Mali au-dessus de leurs clivages afin de réussir des élections libres, transparentes et apaisées. Boubacar Païtao