De vendredi à dimanche, plus de trente chefs d'Etat et de gouvernement et plus de cent ministres discutent à Munich de la sécurité dans le monde. L'insécurité au Sahel africain fait partie des grands sujets cette année.
La Conférence internationale sur la sécurité s'est ouverte ce vendredi (16.02.18). Les questions sécuritaires en Afrique sont au menu des discussions, à commencer par la lutte contre les djihadistes dans le Sahel.
Plusieurs dirigeants africains sont invités. Les présidents rwandais Paul Kagame et burkinabé Roch Marc Christian Kabore sont présents à cette conférence.
Parmi les autres responsables politiques africains présents, il y a le président de la Commission de l'Union africaine Moussa Faki Mahamat, le ministre des Affaires étrangères du Mali, Tiéman Coulibaly, et le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey.
Dans une interview accordée à la Deutsche Welle, Robert Dussey revient notamment sur la prolifération des armes dans la région du Sahel depuis l'effondrement de la Libye.
Pour Robert Dussey, les premiers pays qui vivent les conséquences de la crise en Libye sont le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Ces pays ont besoin d'être soutenus par les partenaires présents à Munich, insiste-t-il.