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Encore un bluff du gouvernement : L’accord sera appliqué et les élections se tiendront à bonne date.
Publié le dimanche 18 fevrier 2018  |  Carrefour
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© Autre presse par DR
Conseil des ministres
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On ne cessera jamais dans ce pays, de prendre des enfants du bon dieu pour des canards sauvages. Tout se fait sans le peuple, contre le peuple, surtout les négociations relatives à l’Accord d’Alger d’Octobre 2014 à Mars 2015.

Le peuple a été mis de côté. Les concertations qui devraient se tenir avant les rounds d’Alger ont été évitées parce que l’opposition les avait réclamées comme un préalable. Cela allait permettre de baliser le terrain et de tracer les vraies lignes rouges, contre celles d’IBK qui étaient fictives en réalité. Nulle part dans les négociations à Alger, les délégations n’ont vu les lignes rouges tracées par le président IBK. La composition de la délégation malienne en disait long déjà sur ce qui attendait le peuple meurtri du Mali. Aucun ancien ambassadeur du Mali en Algérie, aucun représentant des partis politiques, aucun technicien en la matière ne figuraient dans la délégation sauf uniquement, des parents et amis, des béni oui-oui. Ce qui a été surprenant, c’est le fait que la présence de l’ancien premier ministre Modibo KEITA, qui était là en tant que le haut représentant du président de la République n’a rien servi. Aucun bonus n’a été obtenu par le Mali par sa présence aux dites négociations.



Le Mali a eu les pieds et mains liés sans la moindre réaction à Alger. C’est ce mauvais ‘’casting’’ qui a floué l’avenir du pays en tant que République où tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs. Ne soyons donc pas surpris que la République ait été mise au même niveau qu’une rébellion menée par des ‘’Libyens fuyards’’ cherchant à se sauver la peau. Notons aussi que le candidat IBK pour être soutenu par la France notamment les autorités socialistes en poste à l’époque, avait promis à ces dernières une autonomie pour Kidal. Dans l’un et l’autre cas , voici comment le Mali a été floué. Depuis la signature de l’Accord, nul progrès n’a été obtenu sur le terrain, à part de loger les responsables de la rébellion dans les grands Hôtels de Bamako et de leur donner des sommes importantes mensuellement comme primes de participation aux différentes réunions périodiques dans différentes instances prévues à cet effet par le dit Accord. La sécurité a carrément laissé la place à une insécurité généralisée.

Elle s’est déplacée progressivement des régions de Kidal, Gao, Tombouctou pour venir occuper également le Centre. Dans ces zones, il n’y a plus d’école, surtout au Centre du pays ou 500 écoles sont fermées, les administrateurs civils répondent absents dans leurs lieux de travail. Les FAMAS moins équipées contrairement à ce qu’on a fait croire, abandonnent à chaque affrontement les véhicules et les camps qu’elles occupent.

Les combattants terroristes et djihadistes vaincus en Syrie et en Irak se sont donnés rendez-vous dans le Sahara et le Sahel Malien pour s’installer. Leurs portes d’entrée principales se trouvent du coté des frontières Mauritaniennes et Algériennes. Au moment où le Premier ministre faisait des déclarations fortes à Mopti, en disant que le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 29 juillet 2018, 7 civils sont tués à Mopti ainsi que des blessés et des disparus le vendredi 9 Février. Ces morts sont causés par les mines, sur lesquelles sautent les véhicules. Depuis la signature définitive de l’Accord d’Alger, nombreuses sont les rencontres intercommunautaires qui ont été tenues au niveau des groupes Touareg, mais sans jamais permettre que le fameux accord soit mis en œuvre. A ce rythme, annoncer que l’Accord d’Alger sera intégralement appliqué et que les élections se passeront à bonne date, celle qui laisse la possibilité d’un glissement, ou à date échue, ne serait il pas qu’un bluff de plus de la part du gouvernement ?



Seydou Diarra
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