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Emploi et formation des jeunes : Une priorité pour IBK
Publié le lundi 19 fevrier 2018  |  Le 22 Septembre
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© Présidence par DR
Visite du président IBK à Koutiala
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A ce jour, le ministère en charge de l'emploi et de la formation professionnelle a enregistré 230 000 emplois créés, contre un objectif présidentiel de 200 000 pour ce premier quinquennat. Dans l'exécution de ses missions en conformité avec l'engagement du président de la République en termes de création d'emplois, le ministère de tutelle a initié des journées portes ouvertes à l'attention des jeunes des différentes communes du district de Bamako. Ainsi, en exécution d'un calendrier arrêté à cet effet, le ministre Maouloud Ben Kattra a rencontré les jeunes de la commune III, le jeudi dernier dans la Maison des femmes de la riche gauche, sise à Dar-Salam. Cette journée d'information et sensibilisation a permis aux différents représentants des structures rattachées audit département d'exposer aux jeunes leurs missions.

Dans son mot de bienvenue lors de la cérémonie d’ouverture Mme le maire de ladite commune, Me Djiré Mariam Diallo, a souligné que les activités en rapport avec l'emploi et la formation, ont le mérite d'être au centre de toutes les politiques de développement. C'est pourquoi, le conseil communal en ce qui le concerne, s'investira pour l'atteinte des objectifs assignés au ministère.

De son côté, le président du conseil national des jeunes (CNJ) de la commune, Sory Ibrahima Cissé s’est dit très heureux d'accueillir le ministre et sa délégation. Ces initiatives ministérielles sont la preuve, selon lui, que IBK a fait de l'emploi des jeunes une des principales priorités. Citant quelques difficultés qui sont au cœur de l'emploi des jeunes, le président communal de l'organisation faitière a évoqué l'opération bulldozers du gouverneur du District de Bamako, Ami Kane, les critères souvent établis pour les offres d'emploi défavorables pour le jeunes et l'inadaptation entre la formation et l’emploi. Cependant Sory Ibrahima Cissé reste optimiste quant à la résolution de cette épineuse problématique, qu'est le chômage des jeunes.

Pour le ministre Maouloud Ben Kattra, cette journée d'information et de sensibilisation, a permis aux jeunes présents de connaître davantage les structures créées pour faire face à l’emploi des Dorénavant, les jeunes pourront mieux les pratiquer pour leurs propres besoins. De même, le ministre a instruit aux différentes directions présentes de mieux informer ces jeunes de leurs missions, des formations et surtout des opportunités à saisir.

Notons que les services qui se sont entretenus avec ces jeunes sont entre autres: la Direction nationale de l'emploi (DNE); la Direction nationale de la formation professionnelle (DNFP); l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE); le Fonds d'appui à la formation professionnelle et à l'apprentissage ( FAFPA ); l'Agence pour la promotion de l'emploi des jeunes (APEJ); l'Observatoire national de l'emploi et de la formation(ONEF); le Projet de développement des compétences et emploi des jeunes (PROCEJ) etc.

A ce jour, le ministère en charge de l'emploi et de la formation professionnelle a enregistré 230 000 emplois créés, contre un objectif présidentiel de 200 000 pour ce premier quinquennat a indiqué Maouloud Ben Kattra.

Général Ferlet (DRM) : au Sahel, « la situation sécuritaire ne se dégrade pas »

Lors d’une rencontre avec l’Association des Journalistes de Défense (AJD), ce lundi 5 février, le général Jean-François Ferlet, directeur du renseignement militaire, a donné son évaluation sur la situation dans la bande sahélo-saharienne. « Si l’on regarde le nombre d’attaques, on ne peut pas parler de dégradation sécuritaire. Il y a un bruit de fond de harcèlements, mais qui existe depuis la fin de Serval (en 2013) et qui continue ». « La situation n’est pas satisfaisante, mais elle est contrôlée ».

« Le niveau de la menace est à la portée de nos partenaires (africains), s’ils voulaient », estime le DRM. « La balle est dans leur camp et il y a une grosse pression politique sur eux pour la mise en œuvre des accords de paix ». Mais ceux-ci « stagnent » reconnaît le DRM qui n’observe « pas vraiment de dynamique générale ». Le G5 ? « Il faut que ça marche, parce que ce n’est pas Barkhane qui va régler le problème ». Selon le DRM, le « point clé » est « le contrôle permanent des frontières », pas des opérations « one shot », après lesquelles les groupes terroristes reviennent. Le modèle mis en avant par le DRM est celui du contrôle de la frontière entre le Tchad et du Soudan, avec une coordination entre les deux pays et un « droit de poursuite de 100 kilomètres » sur le territoire du voisin.

Le problème essentiel, pour le DRM, est celui des trafics (armes, drogues, humains, etc.) : une « gangrène » dit-il, avec des « chefs de groupes » qui privilégient leur intérêt particulier sur l’intérêt général. Là encore, il faut leur « mettre la pression », avec des sanctions décidées par les Nations Unies qui les toucheraient au portefeuille. Toutefois, reconnaît le DRM, « nous ne pouvons pas nous attaquer au trafic de manière désordonnée, parce que cela déstabiliserait l’économie et que nous n’avons pas d’économie alternative à proposer ». « Nous nous attaquons aux trafics quand ils servent à financer le terrorisme » précise le DRM.

Interrogé sur le rôle de l’Algérie, le DRM a estimé qu’ « elle est un partenaire, jusqu’à preuve du contraire. On a besoin d’elle » car elle est « incontournable ». « Nous avons des contacts » a-t-il ajouté.

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