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Munich: la Conférence internationale sur la sécurité prévoit plusieurs perspectives
Publié le lundi 19 fevrier 2018  |  Le Pays
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Depuis le vendredi 16 février 2018, Munich reçoit plusieurs chefs d’État, de gouvernement et maints ministres ; tous présents pour discuter de la question de la sécurité dans le monde. Cette conférence d’une semaine s’achèvera à Bruxelles le vendredi prochain avec l’élaboration d’une conclusion des mesures prises et surtout du financement de la force du G5 Sahel.

Cette maladie contagieuse qui ravage tout sur son passage et qui n’épargne aucun Etat, qu’il soit pauvre ou riche, qui n’épargne aucune personne, enfants ou vieilles personnes ; le terrorisme est une affaire qui concerne le monde entier. Tous les États subissent les conséquences ou les menaces du barbarisme terroriste. En effet, même si nous ne sommes pas directement concernés par cette problématique, nous nous trouverons indirectement mêlés dans la mesure où nous serons interpellés à venir en aide à des États voisins menacés par le phénomène.

Aujourd’hui, nous évaluons la présence de plusieurs militaires sur les territoires sous menace terroriste. Ces soldats sont de nationalités différentes. Cela montre à merveille que lorsque nous abordons la question de la sécurité, elle concerne tous les États sinon pourquoi parler de sécurité intérieure et extérieure.

Par ailleurs, conscients de cette internationalisation du terrorisme, plus d’une trentaine de chefs d’État et de gouvernement et une centaine de ministres se sont retrouvés à Munich, Allemagne, depuis le vendredi dernier pour une semaine de travail afin de discuter sur les voies et moyens afin de lutter efficacement contre le terrorisme et d’instaurer enfin une paix durable dans le monde. Dans ce cadre, la question de la sécurité dans le sahel a occupé énormément les participants. Parmi ces participants, nous pouvons noter le président Rwanda, Paul Kagamé et celui du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré. En outre de ceux-ci, cette conférence enregistre également la présence d’autres personnalités africaines parmi lesquelles le président de la Commission de l’Union africaine Moussa FakiMahamat, le ministre des Affaires étrangères du Mali, TiémanHubert Coulibaly, et le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey. Ce dernier a constaté, au micro de la Deutsche Welle, la prolifération des armes dans le sahel. Cela date de la chute de Muammar Kadhafi en Libye depuis 2011. Par conséquent, pour instaurer une paix durable, il convient de mener une lutte sans merci contre cette prolifération en trouvant une solution au problème libyen.

Le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré intervient longuement sur cette question de la sécurité dans le sahel et surtout du renforcement des capacités du G5 Sahel en termes de financement. Cette question du financement sera l’objet des discussions qui font occuper les participants à cette conférence le vendredi prochain à Bruxelles. Ainsi, le président burkinabé nous met dans le bain de cette conférence du vendredi : « Le travail que nous allons faire le 23 février à Bruxelles c’est de pouvoir mobiliser les ressources pour les forces du G5 Sahel et commencer à discuter des questions des projets d’investissements à mener aussi bien sur les infrastructures, sur le développement du capital humain, sur la consolidation des infrastructures sociales économiques et le développement de l’agriculture et de l’élevage. »Par rapport toujours à cette question de la sécurité dans le sahel, le ministre malien des Affaires étrangères note la nécessité de veiller sur le développement des régions sous menace terroriste afin de pouvoir taire cette bête qu’est le terrorisme. En effet, il va de soi que sans une lutte efficace contre le chômage, la famine, les problèmes d’eau et de mauvaise gouvernance, la lutte contre le terrorisme est appelée à échouer.

La question de la sécurité dans le sahel est une question délicate puisque ce qui donne plus de forces à ce phénomène, c’est le sous-développement avec son corollaire la famine, le chômage, etc. Alors, la lutte contre le terrorisme passe par celle contre le sous-développement. Pour ce faire, les États, de part et d’autre le monde, doivent se regrouper puisque les terroristes sont bien unis pour perpétrer leur barbarisme contre nos États.

Fousseni TOGOLA

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