La Direction nationale de la Géologie et des Mines a servi de cadre le jeudi 15 février dernier à la tenue des travaux du Comité de pilotage de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Les travaux de cette 1ere session statutaire de 2018 étaient présidés par le secrétaire général du ministère des Mines, Makan Moussa Sissoko. Il avait à ses cotés, le secrétaire permanent de l’ITIE, Fatoumata Traoré, de la direction de la DNGM, et des représentants de plusieurs structures du secteur.
Les points inscrits à l’ordre du jour de cette session portaient entre autres, sur la validation du plan de travail de 2018, du Projet de TDRs pour l’élaboration du rapport d’ITIE de 2017, l’état des lieux des préparatifs de la visite d’une délégation du secrétariat de l’ITIE au Mali du 24 au 28 de ce mois de février.
Membre de l’ITIE depuis le 2 aout 2006, le Mali en tant que troisième pays producteur d’or en Afrique, entend à travers cette initiative, accroitre la bonne gouvernance des ressources minières, pétrolières, gazières par la promotion de la transparence dans la gestion du secteur.
Le reprenant du ministre des mines, a dans son mot d’ouverture des travaux salué les participants aux travaux. Selon, Makan Sissoko, c’est grâce à la contribution de l’ensemble des acteurs du secteur que notre pays a été jugé le 24 mai dernier, notre pays comme bon élève dans le respect de ses exigences. Il a également rappelé que cette évaluation a exigé de notre pays, 14 mesures correctives à effectuer d’ici la prochaine évaluation prévue pour novembre 2018. Selon le Pr Sissoko, l’ITIE Mali œuvre pour améliorer la transparence et la bonne gouvernance tout au long de la chaine de valeur pour que tous les citoyens puissent bénéficier des ressources naturelles.
Pour sa part, le secrétaire permanent de l’ITIE, Fatoumata Traoré a expliqué que pour une distribution juste et équitable des revenues d’extraction minières au Mali, en conformité avec les exigences de l’ITIE International, qu’il existe au niveau local, une parfaite collaboration avec plusieurs acteurs, notamment, l’administration locale et nationale, les sociétés minières et les populations. Des exigences qui ont pour noms, bonne gouvernance du groupe multipartite, la tenue des sessions, le respect des points de vue des participants, l’organisation des formations au niveau locale sur les questions de fiscalité, les normes ITIE, ainsi que la publication des rapports.
Selon Ftoumata Traoré, l’objectif de cette année est de tout mettre œuvre pour maintenir le cap, voire engranger plus de points possibles. Ce qui explique, selon elle la revue en hausse du budget prévisionnel qui passe de 300 millions à plus de 400 millions de FCFA. Elle permettra d’exécuter correctement le plan de travail 2018 qui est axé sur huit exigences. Il s’agit notamment, la gouvernance, le cadre légal et règlementaire en faisant en sorte que l’initiative soit prise en compte dans le Code minier en cours de révision.
Rappelons que de sa création à maintenant, ITIE Mali a produit dix rapports.