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Scolarisation de la fille : Un projet bien À propos
Publié le mardi 20 fevrier 2018  |  L’Essor
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Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Moumine Traoré, a lancé, vendredi dernier, la seconde phase du projet «Partenariat pour l’amélioration de la qualité de l’éducation» (PAQE). C’était en présence de l’ambassadeur de Norvège au Mali, Ole Andreas Lindeman, du directeur pays de Right To Play, Amos Dembélé et de plusieurs autres invités.
Financé à hauteur de plus de 2 milliards de FCFA par l’Agence norvégienne de la coopération et du développement, ce projet est mis en œuvre par Rigth To Play en partenariat avec le ministère de l’Education nationale. D’une durée de 5 ans, le PAQE II travaillera pour une amélioration nette de l’éducation dans notre pays. Il ambitionne, donc, d’accroître le nombre d’enfants (filles, garçons), tous confondus, des classes de 1ère à la 6ème année dans des écoles cibles du district de Bamako et des Régions de Koulikoro, Ségou et Sikasso.
Le PAQE II est la suite logique de la phase I mise en œuvre de 2014 à 2017. Son but était de contribuer à l’amélioration de la réussite scolaire pour les filles et les garçons dans les Régions de Koulikoro, Sikasso et Ségou et Bamako à travers la fréquentation, le maintien et l’achèvement. Ainsi, c’est dans le souci de consolider les acquis de PAQE I que Right To Play a obtenu un financement pour la phase II avec un accent particulier sur le renforcement du partenariat.
Le projet cible 69.101 enfants, dont 34.665 filles et 691 enfants avec handicap répartis entre 200 écoles fondamentales, 15 centres d’animation pédagogique et 5 académies d’enseignement des localités concernées.
Pour le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, en 2010, le taux brut de scolarisation avait dépassé les 80%. Mais avec la crise politico-sécuritaire de 2012, ce taux a baissé à 72,10%. Cette baisse a également concerné la qualité de l’enseignement et l’apprentissage. Pour relever ce défi, dit Moumine Traoré, son département et ses partenaires ont mené beaucoup d’actions, notamment le recrutement et la formation des maîtres sortants des instituts de formation des maîtres. Ce projet de Right To Play, à l’en croire, vient en renfort aux nombreuses initiatives.
Le projet PAQE, pour le directeur pays de Right To Play, vise à améliorer la qualité de l’éducation à travers l’amélioration des résultats d’apprentissage en lecture des enfants, l’amélioration des compétences de vie des enfants, l’amélioration de l’environnement d’enseignement et d’apprentissage pour les enfants. Il s’articule autour de plusieurs axes stratégiques relatifs à la formation des enseignements, le développement et la distribution des matériels de lecture, l’amélioration de l’environnement d’apprentissage, le renforcement des structures communautaires de base, la réhabilitation des latrines, des bibliothèques et des centres de lecture communautaire. Et pour faire face aux défis, Amos Dembélé estime qu’il faudra mobiliser des ressources additionnelles pour compléter l’ensemble des initiatives spécifiques et globales qui entrent dans le plan stratégique de Right To Play Mali jusqu’en 2021.
Pour sa part, l’ambassadeur de la Norvège au Mali, Ole Andreas Lindeman, s’est dit fasciné par l’approche de Right To Play qui utilise le pouvoir transformateur du sport et du jeu pour éduquer et développer des compétences de vie chez les enfants dans le but de leur faire surmonter les effets de la pauvreté, des conflits et de la maladie dans les communautés défavorisées. Occasion pour le diplomate de rappeler les deux raisons pour lesquelles Right To Play lui tient à cœur.
La première vient de l’athlète norvégien, Johann Koss qui fut l’initiateur de l’ONG et la seconde, c’est au Mali que la méthodologie développée par Right To Play a été introduite comme modèle d’intervention en montrant que le sport peut contribuer à l’éveil de l’enfant.

Mariam A. TRAORÉ
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