Ces négociations interviennent sur fond de menace de sanctions de l’Organisation des Nations unies (ONU) contre les empêcheurs de tourner en rond.
Les groupes signataires de l’accord issu du Processus d’Alger ont du mal à respecter leurs engagements. Malgré la volonté ferme des autorités, l’accord reste toujours dans l’impasse. Selon des sources, le gouvernement dirigé par Soumeylou Boubèye Maïga est à pied d’œuvre afin de travailler avec les groupes armés pour la stabilisation de notre pays.
Depuis plus de cinq ans, la crise se manifeste par des opérations et des attaques, le boycott des établissements scolaires et des violences sporadiques.
Selon lui le gouvernement paraît actuellement désarçonné, hésitant entre compromis et répression. A quelques mois de l’élection présidentielle, les partis de l’opposition craignent surtout qu’un dialogue avec les groupes armés ne se transforme en conférence nationale et donne l’occasion au président sortant à rester au pouvoir pour une transition.