Ils sont désormais capables d’assurer la promotion de bonnes pratiques environnementales, à travers la diffusion d’informations justes sur les sujets bien maîtrisés
Les rideaux sont tombés hier, à l’hôtel Mandé sur un atelier de deux jours de formation à l’intention du réseau des journalistes et communicateurs de l’environnement et du développement durable au Mali. Initiée par le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du développement durable et la Coopération allemande, à travers son projet GIZ, cette session de formation sur les changements climatiques et les techniques de communication sur l’environnement a réuni plus d’une dizaine de journalistes venus de l’intérieur et de Bamako.
Ainsi, durant ces deux journées, les participants ont eu droit à des exposés sur : « Connaître son environnement et analyse de l’environnement »; « Changements climatiques: enjeux, perspectives et problématique »; « Un changement de comportement »; « Techniques de communication sur l’environnement »; « CNTS Mali: c’est quoi la CDN du Mali? Pourquoi la CDN? Où est ce qu’on est? ». Il s’est également agi de faire une évaluation de la formation.
Après l’ouverture officielle des travaux, le président du réseau des journalistes et communicateurs de l’environnement et du développement durable au Mali, Cheick Amadou Dia a évoqué le contexte ayant favorisé la présente session de formation. Selon lui, compte tenu de la gravité du phénomène, il est nécessaire, voire indispensable d’orienter toutes les actions humaines pour un changement de comportement. Et pour y arriver, il faut beaucoup s’appesantir sur la communication comme outil de sensibilisation.
Pour la représentante de la GIZ Mme Besma Mhamdi, il y a aujourd’hui au Mali, un besoin de collaboration et d’échange entre les journalistes et les experts des questions environnementales. Chose qui devrait permettre d’expliquer au grand public et aux décideurs les changements climatiques et leurs impacts. Pour ce chantier, elle voit les hommes des médias, comme pilier pour la paix et le développement tout court. Ce faisant, Besma Mhamdi a invité les membres du réseau à jouer le rôle d’éclaireur par un relais sociétal entre les scientifiques d’une part et les décideurs et le grand public d’autre part.
Le représentant du ministre de l’Environnement et non moins chargé de mission audit département a d’abord déploré le peu d’intérêt des journalistes sur les questions climatiques et environnementales, avant de les inviter à plus d’intéressement. A cela, s’ajoutent le manque de connaissances d’éléments scientifiques et de lexique du domaine, le faible niveau des acteurs de médias en matière de collecte et de traitement de l’information etc.
Pour qu’une tendance soit renversée dans notre pays, le chargé de mission du ministre a souhaité voir ces genres d’initiatives se multiplier. Puisque celle-ci, selon lui, a permis de renforcer les capacités les participants dans la connaissance des sujets liés à la protection de l’environnement et des techniques de collecte et de traitement de l’information.