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Le CSDM dénonce les nouvelles expulsions des migrants en Algérie
Publié le vendredi 23 fevrier 2018  |  Infosept
Arrivée
© aBamako.com par A S
Arrivée de 150 Maliens de Libye
Bamako, le 30 décembre 2016 150 Maliens rapatriés de libye sont arrivés à l’école de Sogoniko
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Dans plusieurs posts vidéo publiés sur les réseaux sociaux, notamment sur WhatsAPP, des centaines de migrants subsahariens, dont plusieurs de nationalité malienne, en appellent au sens élevé de leurs compatriotes et surtout du gouvernement malien pour leur venir en aide. Cela, à travers des actions en faveur des migrants maliens vivant en Algérie. Ces nouvelles vagues d’interpellations et d’expulsion inquiète le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne, dirigé par Chérif Mohamed Haïdara. Le Conseil interpelle le Gouvernement à agir, vite et même très vite, pour sauver «les soldats de l’Economie» que sont ces migrants.

Notons que la reprise des interpellations de migrants subsahariens en Algérie, avec des centaines de Maliens, qui les contraignent à se cacher, a des conséquences désastreuses sur leur santé et leurs conditions de vie. En effet, après une vague d’expulsions massives en septembre et octobre 2017, les interpellations ont repris en Algérie depuis le 10 février, dans la rue et les transports en commun, mais aussi sur les chantiers de travail et dans les lieux de vie des migrants», explique la Plateforme migration Algérie, PMA. «Face à la crainte d’être arrêtés, les migrants s’enferment dans leurs domiciles. Si les expulsions se poursuivent, les migrants se verront forcer à vivre cachés accentuant leur situation d’extrême vulnérabilité », souligne la PMA.

Leur « situation sanitaire et médicale risque de devenir rapidement préoccupante en raison de la rupture d’accès aux soins et de ravitaillement en nourriture », poursuit-elle. Selon elle, des centaines de Nigériens, Maliens, Ivoiriens, Camerounais, Libériens et Guinéens, dont des femmes enceintes et des enfants, ont été arrêtés et transférés dans un centre de rétention de la banlieue d’Alger, avant d’être transportés en bus vers Tamanrasset, à 2 000 km au sud de la capitale, au cœur du Sahara.

De là, selon les associations et les pots-vidéo, ils ont été emmenés en camion à la frontière avec le Niger, à environ 400 km plus au Sud, et ont été ensuite contraints de rejoindre à pied, en plein désert, la localité d’Assamaka, au Niger, à une quinzaine de kilomètres de la frontière.
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