La police a arrêté, le jeudi 14 février dernier à Bougouba en Commune I du District de Bamako, Ousmane Traoré. L’homme de 35 ans a violé sa belle-fille mineure.
L’unité de recherche de la Brigade des moeurs a mis les grappins, le jeudi 14 février dernier, sur Ousmane Traoré. La trentaine largement revolue, géomancien de son état, l’homme a violé sa belle-fille de 15 ans (la fille de son épouse née d’une première union). Les faits se sont déroulés il y a environ trois mois, d’après les sources policières.
“Un soir, la victime est allée rendre visite à sa grand-mère hospitalisée. C’est là qu’elle s’est fait rejoindre par son beau-père Ousmane Traoré” explique notre source. Les deux devaient naturellement retourner ensemble à la maison. Mais le beau-père avait tracé son petit plan, sans que sa victime ne doute de rien.
“Sur le chemin de retour à la maison, entre 19h et 20h, Oumane a dévié le trajet et conduit la victime à moto, à un endroit situé à quelques mètres du 3ème pont pour abuser d’elle. Avant de rentrer en famille comme si de rien n’était”, a fait savoir notre source. D’après la victime l’accusé l’a menacé de mort au cas ou elle en parlerait de son forfait à d’autres personnes.
Informée par sa fille, l’épouse du violeur garde le silence. Histoire pour elle de préserver son mariage. Mais quelques mois après, la police est informée par d’autres personnes. C’est ainsi que le Commandant de la Brigade des moeurs Marie Jeanne Sanogo a instruit à ses hommes d’ouvrir une enquête pour établir les faits. L’affaire est confiée au chef BR de la Brigade des moeurs, l’Inspecteur principal Souleymane Niapougui dit le ‘’Requin noir’’. L’homme est reconnu pour ses prouesses et très craint par les délinquants sexuels. Pour rappel, c’est son équipe qui a recemment arrêté les cinq jeunes hommes accusés de viol collectif sur une jeune fille.
A la tête d’une unité composée des Sergents de police, Yacouba Togola, Awa Keïta et Boubacar Fomba, le ‘’Requin noir’’ après avoir collecté les informations nécessaires, a interpellé l’accusé et la victime déclarée. Sans résistance, l’homme a reconnu les faits. Il a été présenté au juge le mardi 20 janvier au tribunal de la Commune III et placé en détention préventive à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako.