La Journée internationale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et du Croissant-Rouge est célébrée aujourd’hui. En prélude à l’événement, les responsables de la Croix-Rouge malienne ont entamé une série de rencontres d’échanges et d’activités. Après le lycée Fily Dabo Sissoko et l’Institut national de formation en science de la santé (INFSS), les responsables de la Croix-Rouge malienne étaient samedi à l’Assemblée nationale. L’objectif de cette rencontre : améliorer et recentrer le cadre de concertation entre l’organisation humanitaire et la représentation nationale.
La rencontre a été l’occasion pour les responsables de la Croix-Rouge de faire aux députés l’historique de l’organisation, d’expliquer ses actions, ses missions et de faire part de ses préoccupations.
Depuis que notre pays est tombé dans la crise socio-politique et sécuritaire de laquelle elle tente de sortir, la Croix-Rouge s’emploie sans relâche à atténuer les souffrances des personnes en situation difficile, notamment les déplacés des régions du Nord, a relevé la présidente de la Commission santé, développement social et solidarité de l’Assemblée nationale, Mme Touré Safiatou Traoré. « Sachez que nous, parlementaires, sommes disposés à vous accompagner et vous appuyer dans votre cause juste et noble », a ajouté l’élue en s’adressant aux responsables de la Croix-Rouge.
Le président de la Croix-Rouge malienne a précisé que cette rencontre visait tout d’abord à améliorer et recentrer le cadre de concertation entre les députés et les agents de l’organisation humanitaire. Abdourahamane Cissé a rappelé à ce propos qu’en 2009 l’Assemblée nationale a adopté un texte sur l’emblème de la Croix-Rouge. De son coté, le secrétaire général de l’organisation humanitaire, Mamadou M. Traoré, a rappelé que notre pays a signé les 4 conventions de Genève de 1949. Ces protocoles visent non seulement à protéger les civils en temps de guerre, mais aussi les faibles et les plus vulnérables des deux camps adverses dans une guerre. En intervenant dans un confit armé pour secourir les blessés et sauver ceux qui sont entre la vie et la mort et les naufragés, la Croix-Rouge ne fait pas de discrimination ethnique, raciale, religieuse ou parentale entre les faibles des deux camps belligérants. Elle secourt toutes les victimes et les plus vulnérables des camps combattants, a insisté Mamadou
M. Traoré.
Le but principal des 4 conventions de Genève est d’alléger les souffrances humaines et de protéger la dignité de la personne. Les interventions de la Croix-Rouge chez nous sont concentrées sur la santé, l’assistance en milieu rural, communautaire et urbain, la sécurité alimentaire, la nutrition, l’assainissement, la réduction des catastrophes, l’adaptation aux changements climatiques, les mouvements et la migration des populations.