L’Association de la Convention des réformateurs pour l’alternance et la justice (CRAJ) Faso-nyèta, créée en 2006, vient de se transformer à un parti politique, avec comme slogan « s’engager pour changer ». D’où, la tenue du 17 au 18 février 2018, son premier congrès statutaire en tant qu’un parti politique, à la Maison des Ainés. Ce nouveau parti a pour crédo de lutter contre l’injustice et la mauvaise gouvernance.
La cérémonie de la clôture de ce premier congrès statutaire de la Convention des réformateurs pour l’alternance et la justice (CRAJ) Faso-nyèta, était placée sous la présidence de son président Mahamane Mariko, accompagné par plusieurs membres de son bureau ; des représentants des partis amis ainsi que les militants et les sympathisants.
Dans son discours de clôture, le président de la Convention des réformateurs pour l’alternance et la justice (CRAJ) Faso-nyèta, Mahamane Mariko a affirmé que le combat mené par la CRAJ en tant qu’association depuis 2006, est le même qui les animent. C’est ce combat qui leur imposent de prendre leur responsabilité de manière directe dans le contexte de crise que traverse actuellement le Mali en faisant de la CRAJ une force politique qui participera à la conquête du pouvoir et à son exercice pour contribuer au changement radical qui s’impose. Selon lui, cette décision se fonde sur un constat objectif, et en tire les conclusions qui s’imposent à tout citoyen et à tout patriote, soucieux de l’avenir de ce pays et de l’avenir de nos enfants. Elle entend aujourd’hui, a-t-il indiqué, en tant que mouvement politique se lever avec la même ardeur et la même détermination que celles dont peuple a fait preuve aux heures glorieuses de sa lutte pour un Mali plus juste.
Il a souligné que le Mali est aujourd’hui un pays sous tutelle et est regardé par nos partenaires avec circonspection et inquiétude. « Tout cela parce que nos responsables actuels n’ont pas été à la hauteur des enjeux du moment », a-t-il dit. A l’en croire, pour le changement, la CRAJ ne peut agir seul et elle s’associera à toutes les forces politiques et sociales partageant sa détermination et en qui il se reconnaitra. « Nous nous battrons pour la refondation d’un Etat républicain et dont l’autorité ne pourra être fondée que sur son intransigeance dans la défense de l’intérêt supérieur de la nation, sur son impartialité, sur le respect de la justice et de la loi et son efficacité à se mettre au service du bien-être de la majorité des populations en défendant le bien public contre toute tentative de prédation », a-t-il asséné. Toujours selon le président Mariko, la CRAJ s’engagera pour la restructuration du champ politique malien pour permettre l’instauration d’un vrai débat démocratique sur les orientations à prendre.
A ses dires, la démocratie malienne doit tenir compte de nos valeurs socio culturelles pour la rendre plus légitime et représentative. « Notre justice doit être saine en faisant d’elle une institution indépendante et libre », a-t-il renchéri. Avant de dire qu’il faut un nouveau départ pour que le statu quo bouge et change.