Force conjointe cherche soutien politique et financier. C’est le nouvel appel lancé ce matin à la conférence des donateurs pour cette force antiterroriste du G5-Sahel. Les présidents des pays membres ; Mali, Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso ont fait le déplacement à Bruxelles, une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement européens aussi, pour marquer leur solidarité dans la lutte contre le jihadisme dans la zone sahélienne. La force du G5 avait déjà mobilisé 250 millions d’euros de budget. L’objectif était de dépasser les 300 millions. Mission accomplie.
Avec notre bureau à Bruxelles,
Objectif atteint, puisque la communauté internationale va soutenir la force conjointe du G5-Sahel à hauteur de 414 millions d’euros. L’Union européenne et ses Etats membres participeront pour près de la moitié à ce financement.
« La paix n’a pas de prix dans le Sahel », avait déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini à son arrivée à Bruxelles ce vendredi. L’Union européenne a donc débloqué cette enveloppe supplémentaire de 50 millions d’euros pour la force conjointe du G5 Sahel, censée devenir pleinement opérationnelle en milieu d’année et dont la mission est de lutter contre les groupes jihadistes dans la région du Sahel.
« Il s’agit de donner un avenir aux enfants du Sahel, a insisté le président actuel du G5 Sahel, Mahamadou Issoufou. Une jeunesse qui n’a que deux options à l’heure actuelle : mourir en mer ou répondre à l’appel de bandes criminelles, responsables du trafic d’armes ou du trafic de drogue. »