La 4e session statutaire du comité de supervision de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE-Mali) s’est tenue le 23 février à la Primature. Présidée par le ministre des Mines et du Pétrole, Pr. Tiémoko Sangaré, la session a permis aux acteurs des mines de se pencher sur les efforts pour que les règles de transparence soient appliquées dans le domaine.
Quatrième du genre, la session du comité de supervision de l’ITIE-Mali avait pour objectif de la présentation du CR et des recommandations de la dernière session, l’état des lieux du processus ITIE au Mali, la présentation du rapport ITIE 2015 et les recommandations de l’AI, la présentation du plan de travail 2018 de l’ITIE-Mali et la lecture des recommandations du comité de supervision.
L’ITIE-Mali est un choix politique fort pour assainir le secteur. Elle dénote la volonté de faire le système un véritable outil de bonne gouvernance des industries extractives.
“Selon les derniers rapports de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives, le secteur extractif contribue à l’économie nationale de 8 % du PIB, 17 % des recettes de l’Etat et plus de 60 % de recettes d’exportation. Face aux enjeux liés au secteur, la mise en œuvre des principes de transparence pourra renforcer la position du Mali comme pays leader dans la sous-région”, a expliqué le ministre des Mines et du Pétrole, Pr. Tiémoko Sangaré.
Il a déclaré que l’ambition du Mali est de faire des revenus extractifs un levier pour le développement et surtout un tremplin pour faire profiter davantage les populations des ressources minérales pour le pays.
Malgré des réussites, l’ITIE est confronté à d’énormes problèmes. “La mise en œuvre de l’ITIE au Mali connait des obstacles tels que la faiblesse de l’ancrage institutionnel de l’ITIE au Mali, la difficulté dans la prise en compte régulière des recommandations de l’administrateur indépendant et la difficulté dans la collecte des données ITIE”, a regretté le patron du département des Mines et du Pétrole.
Des recommandations ont été formulées aux termes de la rencontre et le département de tutelle s’est engagé à leur exécution correcte pour l’amélioration de la bonne gouvernance dans le secteur.