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Pour son implication dans la mutinerie du 30 septembre 2013: Le collectif des épouses des militaires réclame l’interpellation du premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga
Publié le lundi 26 fevrier 2018  |  Le Pays
Marche
© aBamako.com par A S
Marche du collectif des épouses des militaires détenus
Bamako, le 15 decembre 2017 Le collectif des épouses des militaires détenus dans l`affaire de l’assassinat des 21 bérets a organisé une marche ce vendredi 15 décembre à Bamako pour demander la reprise du procès ou la liberté provisoire
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La mise en liberté provisoire du Général Yamoussa Camara et la levée du contrôle judiciaire du Général Ibrahim Dahirou Dembélé ne semblent pas faiblir le mouvement de contestation du collectif des épouses des militaires et paramilitaires poursuivis dans l’affaire des bérets rouges disparus. Au contraire elles ont permis aux membres dudit collectif de se requinqués pour faire face aux méthodes dilatoires des pouvoirs publics. Ce, au regard de la teneur d’un manifeste rendu public.

En effet, dans ledit manifeste signé de sa présidente, Dembélé Madina Sissoko, le collectif exprime sa détermination à poursuivre le combat jusqu’à la mise en liberté provisoire de tous les détenus ou la tenue rapide d’un vrai procès, la seule et l’unique exigence du collectif.

À l’entame, le collectif se réjouit de la mise en liberté provisoire du Général Yamoussa Camara et de la levée du contrôle judiciaire du Général Ibrahim Dahirou Dembélé par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako, au cours de son audience du vendredi 26 dernier.

Aussi, les épouses de militaires inculpés se sont dites convaincues du vide juridique du dossier du 30 avril 2012, communément appelé dossier des bérets rouges. « Nous constatons que les autorités politiques tentent vainement de faire trainer le procès du Général Amadou Aya Sanogo et ses coaccusés en les maintenant injustement en prison. Ceci, afin de distraire le peuple malien à travers l’ouverture d’une autre procédure en l’occurrence l’instruction du dossier du 30 septembre 2013 », peut-on lire dans le document.

De la lecture des membres du collectif, toutes ces démarches de la part des nos autorités visent à chercher désespérément un motif pour continuer à garder injustement en prison le Général Sanogo et sa suite. Pour preuve, précise le manifeste, tous les auteurs des évènements du 30 septembre ont été libérés par les autorités politiques de l’époque.

Selon le collectif, l’implication de l’actuel Chef du gouvernement Soumeylou Boubéye Maïga alors ministre de la défense dans les évènements du 30 septembre ne fait plus l’ombre d’aucun doute. « Le citoyen lambda sait l’implication de l’actuel premier Soumeylou Boubèye Maïga, ministre de la Défense au moment des faits. Dans ces conditions si on veut réellement que la vérité éclate dans cet autre dossier, nous pensons que les autorités judiciaires doivent l’interpeller », soutient le collectif.

Le collectif a saisi l’occasion pour informer tous ses militants et sympathisants qu’une pétition a été initiée en faveur de la liberté des militaires et paramilitaires poursuivis dans l’affaire des bérets rouges.

Pour finir, le collectif invite ses militants et sympathisants à rester mobilisés jusqu’à la victoire finale, la libération de tous les militaires « injustement détenus ».

Mama PAGA

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