Maliactu.net continuera en toute liberté. C’est la constitution malienne et le droit international qui le veulent ainsi, et non les velléités rétrogrades d’une clique. La sordide histoire de plainte d’un maire, greffée à une affaire de vidéo à caractère pornographique, pour mettre le grappin sur l’auteur d’un article qui éclabousse le gouvernement, a fait Pitttch !!!
C’est l’échec d’une fabuleuse machination machiavélique contre la liberté d’expression et de la presse, dans le projet de laquelle, certains confrères ont failli marcher. Mais la pression solidaire des journalistes militants a payé. Heureusement que la maison de la presse dirigée par d’intelligents confrères ont su faire une bonne lecture de la situation en tapant dans la fourmilière : « la Maison de la presse constate avec inquiétude la recrudescence des attaques contre les professionnels de l’information, et des détentions arbitraires qu’elle condamne avec la dernière énergie. La Maison de la Presse interpelle les plus hautes autorités relativement à : l’utilisation de méthodes illégales de pression envers la presse; les atteintes à la liberté de presse; les atteintes à la liberté éditoriale et de ton des organes de presse; le harcèlement des journalistes », martèle le communiqué de la Maison de la presse.
A juste raison, « la Maison de la presse attire l’attention des journalistes et de l’opinion nationale et internationale sur les risques qui pèsent de plus en plus sur l’exercice de la profession en République du Mali ». Voilà qui est dit, l’Etat malien face à ses responsabilités et à ses exigences démocratiques de respecter la liberté d’expression, d’opinion et de presse; de respecter le droit du citoyen à l’information de qualité; de respecter enfin la liberté des médias et des données personnelles des individus. A bon entendeur… !