Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Guido N° 272 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Première édition de l’émission politique d’africable : Le parti SADI marque sa différence
Publié le mercredi 8 mai 2013  |  Le Guido


© aBamako.com par A S
Rencontre politique
Le secrétaire du parti SADI, Oumar MARIKO a organisé une conférence de presse le lundi 26 novembre 2012


 Vos outils




La Chaîne de télévision panafricaine Africable vient d’ouvrir le premier numéro de son émission politique consacrée à l’analyse et au commentaire de l’actualité nationale par les hommes politiques de tous bords et de toutes obédiences. Pour cette série inaugurale, jeudi 2 mai 2013, l’animateur de l’émission, Sékou Tangara avait sur le plateau quatre invités: savoir Ousmane Oumarou Sidibé, ancien Ministre, Secrétaire Politique de l’URD (l’Union pour la république et la Démocratie), Amadou Aya, Secrétaire Politique du parti Yéléma, Boubacar Touré, Secrétaire à la Communication du RPM ( Rassemblement pour le Mali) et Nouhoum Kéita, Secrétaire Administratif du Bureau Politique de SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance).
Sur la question se rapportant à la mise en place de la Commission Dialogue et Réconciliation, nonobstant quelques interrogations sur les aspects liés au contenu de cette réconciliation et les préalables à exiger pour amorcer le dialogue, à savoir l’indivisibilité du territoire national et le désarmement du MNLA, les trois représentants des partis, URD, Yéléma et RPM étaient nettement en désaccord avec le Secrétaire Administratif de SADI. Pour Nouhoum Kéita, la mise en place de la commission dialogue et réconciliation, tout comme la gestion de la transition, ne s’inscrit pas dans une démarche autonome d’inclusion de recherche de solution politique durable à la grave crise politique, institutionnelle et sécuritaire que connaît le Mali. Selon lui, elle s’inscrit plutôt dans une démarche globale d’exclusion des acteurs politiques, sociaux et parachève le processus de mise sous tutelle, de domination complète de l’économie malienne et de sa société par les multinationales pétrolifères et gazières et d’occupation totale du territoire sous le prétexte de « maintien de la paix ».
Pour illustrer ses propos, Nouhoum Keita a soutenu que la France a réussi son objectif stratégique. Il s’agissait pour la France d’engager le pays de manière précipitée dans la guerre au Nord au nom d’une lutte contre les djihadistes et faire légitimer le MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azaouad). La mise sur pied d’une commission dite de dialogue et réconciliation est l’aboutissement logique de cette stratégie planifiée, a poursuivi le Secrétaire Administratif du parti SADI pour qui les revendications d’indépendance, puis de statut particulier posées par le MNLA ne sont pas acceptables, ni politiquement, ni juridiquement, ni moralement. En fondant son argumentaire sur le droit international, M. Kéita souligne que le droit des peuples à l’autodétermination ( c’est-à-dire le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes) est reconnu et consacré et il a évolué pour donner naissance à un droit à l’indépendance, mais exclusivement au bénéfice des peuples soumis à la subjugation, à la domination ou à l’exploitation étrangères.
Or, « l’Azawad n’est pas un territoire consacré sur le plan historique ni même confirmé comme appellation locale d’un terroir géographique. Il n’est donc pas un territoire colonial, « soumis à la subjugation, à la domination ou à l’exploitation étrangères » indiquera Nouhoum. Et d’ajouter que « Jamais dans notre histoire, la zone dite de l’Azawad n’a connu l’existence d’un territoire colonial avec un statut séparé et distinct de celui du territoire de l’Etat qui l’administre. Elle n’est donc pas et n’a jamais été sous occupation étrangère (militaire ou administrative). Les Touaregs du Mali ne constituent pas un peuple colonisé par une puissance étrangère qui serait le Mali. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes a un caractère résolument collectif. Il est refusé aux individus. Cela pose le problème de la crédibilité et de la légitimité du MNLA, et aussi et surtout de sa représentativité » a-t-il martelé. Il a aussi déclaré que « le Mali a toujours reconnu l’existence de toutes les composantes du peuple malien et leur a garanti l’exercice libre et transparent des droits fondamentaux exigés par la démocratie. Aucune revendication ne saurait porter sur la remise en cause de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale, mais plutôt sur des problèmes de mal gouvernance.»
Siaka Z. Traoré

 Commentaires