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Hommage en burnous aux deux soldats morts au Mali
Publié le mardi 27 fevrier 2018  |  AFP
Hommage
© AFP par Philippe DESMAZES
Hommage en burnous aux deux soldats morts au Mali
Les soldats du 1er régiment de spahis, enroulés dans leurs burnous traditionnels, ont rendu hommage mardi 27 Février 2018 à "leurs deux frères d`armes" tombés au Mali, en présence de la ministre des Armées.
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Valence - Les soldats du 1er régiment de spahis, enroulés dans leurs burnous traditionnels, ont rendu hommage mardi à "leurs deux frères d’armes" tombés au Mali, en présence de la ministre des Armées qui a assuré de sa "détermination" face à "l’ennemi".

Les deux cercueils recouverts de drapeaux français ont été amenés à dos d’homme sur la place d’armes du Quartier Baquet de Valence (Drôme) balayée par un vent glacial.

"L’ennemi (...) n’était sûrement pas assez courageux pour supporter votre regard, le regard calme et profond de la liberté", a commencé la ministre, Florence Parly, qui prononçait l’éloge funèbre, au lendemain d’un hommage aux Invalides.

Et "nous allons faire face devant un ennemi dont l’acte a renforcé notre
détermination", a-t-elle assuré, reprenant à son compte la devise du régiment:
"Faire face".
Le sergent-chef Emilien Mougin et le brigadier-chef Timothé Dernoncourt ont
été tués au passage de leur véhicule par l’explosion d’une mine artisanale
entre Gao et Ménaka, dans la zone dite "des trois frontières".
Cote d’Ivoire, Liban, Sénégal, Centrafrique, ces deux soldats étaient
habitués aux terrains compliqués.
Surnommé "gueule d’amour", Emilien Mougin, promu à titre posthume adjudant,
était connu pour sa détermination, ses qualités sportives. Originaire de la
région, il était à 31 ans père de deux enfants.
Timothé Dernoncourt, promu maréchal des logis, né en Colombie et âgé de 32
ans, avait "l’endurance exceptionnelle" que requiert "les longues courses dans
la montagne", a raconté la ministre qui a remis aux deux hommes la Légion
d’honneur à titre posthume.
Les 750 militaires du 1er régiment de Spahis, héritiers des marcheurs
marocains créés par le maréchal Lyautey, sont présents sur la plupart des
opérations extérieures. Ils portent le burnous, une longue cape, bleue dans le
dos, dans la tradition marocaine.
L’attaque de mercredi dernier a été revendiquée par le Groupe pour le
soutien de l’islam et des musulmans (GSIM), dirigé par le touareg malien Iyad
Ag Ghali.
Ces deux décès portent à 22 le nombre de militaires français morts dans le
Sahel depuis le lancement de l’opération Serval, en janvier 2013, remplacée
depuis par l’opération Barkhane, à l’été 2014.
Emmanuel Macron avait expliqué deux jours plus tard depuis Bruxelles que
cette attaque était intervenue "après plusieurs opérations fortes que nous
avons menées sur le sol malien qui ont conduit à plus d’une trentaine de
victimes du côté des terroristes".
san/fga/sd
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