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Nouhoum Togo « Si on redonne le pouvoir à IBK en 2018, nous allons tous vomir du sang »
Publié le mercredi 28 fevrier 2018  |  Le Pays
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© aBamako.com par Momo
Rentrée politique du PARENA
Bamako, le 20 février 2016 le PARENA a tenu sa rentrée politique 2016 au Palais de la culture
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Le chargé de communication du chef de file de l’opposition, Nouhoum Togo était parmi les personnalités qui se sont exprimées au cours du premier congrès du parti Rassemblement pour le développement du Mali (Rpdm) (ndlr la formation politique de Cheick Modibo Diarra).

Dans un discours très musclé, l’ancien leader estudiantin a fustigé l’hypocrisie politique au Mali. « On applaudit pour le prince du jour et on le laisse tomber après», a déploré l’ex chargé de communication du ministère de la Défense et des anciens combattants. Modibo, explique-t-il, le jour où la junte t’a chassé du pouvoir, qui est venu à ton secours ? S’interroge-t-il. Suivant ses propos, le coup d’Etat de 2012 est intervenu au moment où le pays avait besoin de l’unité et l’union sacrée.

Dans la même veine, il a ouvertement interpellé les leaders religieux. « C’est vous qui avez appelé à voter pour IBK en 2012 » a-t-il fulminé. Le président de la République a été élu sur la base d’un idéal. « Celui-ci avait promis de régler la crise du nord. Il avait dénoncé les accords précédents signés sous ATT. Lui, n’a même pas pu avoir un accord. Il a couru derrière des personnes pour signer un document sur la base du mensonge », a-t-il insisté. Aujourd’hui, le pays est au bord du précipice. Et personne ne pipe mot, a regretté, Nouhoum Togo.

Pour lui, tous les leaders politiques doivent dépasser leurs égos pour se mettre ensemble afin d’apporter le changement escompté. « Nul n’arrivera seul », a-t-il précisé. « Si on redonne le pouvoir à IBK à la prochaine élection présidentielle, nous allons tous vomir du sang », a prévenu le secrétaire chargé à la communication du parti pour le développement économique et solidaire. Selon lui, il est urgent de trouver des solutions dans certains secteurs. Il s’agit entre autre de l’école, de l’agriculture et de la santé. D’après lui, la crise scolaire devient de plus en plus préoccupante. Car, les élèves et les étudiants se tuent en live. Cela devant le regard des autorités. Les agriculteurs maliens sont parmi les plus pauvres au monde. Aussi, le responsable du Pdes reproche au régime actuel l’absence du dialogue. Seul gage pour lui d’extirper le pays du gouffre. « Si IBK a failli qu’il quitte le pouvoir », a conclu Nouhoum Togo.

Abdrahamane Sissoko

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