Niankoro Yeah Samaké, portera le drapeau du Parti pour l’action civique et patriotique (PACP) à la présidentielle de juillet 2018. L’annonce a été faite aux termes de la 2e conférence nationale du PACP. Comme pour parodier le chroniqueur Ras Bath, il a promis de succéder à la perfection au président IBK, assurant que : "Ni Boua ya bla, Yeah ba ta".
Le Parti pour l’action civique et patriotique (PACP) a tenu le 24 février 2018 sa 2e conférence nationale en présence de Dr. Kéita Oumar, président du parti, d’Odiouma Koné, président de la commission d’organisation, et de Niankoro Yeah Samaké.
Le PACP a investi Niankoro Yeah Samaké, candidat à l’élection présidentielle de 2018. En 2013, il était candidat et avait recueilli 0,56 % des suffrages au 1er tour. M. Samaké était précédemment ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Mali auprès de l’Etat fédéral indien.
"Aujourd’hui est un grand pour moi et tous les militants et militantes du Parti pour l’action civique et patriotique. Nous sommes à quelques semaines du 1er tour du scrutin présidentiel du 29 juillet 2018. Nous devons tout mettre en œuvre pour que ce scrutin tant attendu par les Maliens et les Maliennes puisse se dérouler dans les meilleurs conditions de transparence et de crédibilité", a déclaré le porte-drapeau du PACP.
Le contexte difficile pour le pays n’a pas échappé aux critiques du candidat investi. Il a rappelé la situation du Malien lambda en ces termes : "Je sais et j’ai vu que dans de nombreuses familles les tasses sont vides et qu’a défaut de pouvoir les remplir les enfants dignes à qui la souffrance des parents est insupportable préfèrent prendre la route de l’immigration clandestine pour se jeter à la Méditerranée dans l’espoir d’un avenir meilleur en Occident".
La boite de Pandore
"Je sais aussi que les paysans de Dio, Sanankoroba, Siby… sont de plus en plus expropriés de leurs terres agricoles au profit des agences immobilières ou des fonctionnaires de l’Etat. Je sais que nos éleveurs de Douentza, Macina et Konna ont de plus en plus de mal à faire paitre leurs bétails à cause de l’insécurité dans le Centre…
Nos enfants dans les quartiers de Dialakorodji, Banconi, Niamakoro continuent de trainer comme des âmes en perdition. Partout au Mali on ne peut plus se soigner convenablement et qu’en conséquence notre espérance de vie fait partie des plus faibles au monde. Un tel désastre est inacceptable dans un pays qui regorge autant de ressources naturelles que de ressources humaines. Je suis convaincu que le Mali ne peut pas être condamné à un tel destin", a développé Yeah Samaké.
Il s’est dit confiant et sûr de remporter l’élection. "Un célèbre chroniqueur a dit Boua ka bla. Ni Boua ya bla, Yeah ba ta".
"Ici et maintenant, les militants et militantes m’ont fait honneur en me demandant d’être candidat du PACP à la magistrature suprême du Mali. C’est avec humilité mais surtout responsabilité et la claire conscience de l’immense espoir qui s’y attache que j’accepte d’être votre candidat à la présidence de la République du Mali. Oui je réponds favorablement à l’appel à la candidature. Je suis convaincu qu’un nouveau Mali est possible", a-t-il terminé.