Ces dernières 24 heures ont été particulièrement meurtrières dans le centre du pays où 12 soldats (maliens et étrangers) et un agent des eaux et forêts ont perdu la vie. En effet, le mardi dernier, un détachement des FAMa a « sauté sur un engin explosif improvisé », à environ 7 km à l’est de Dioura (Région de Ségou).
Le bilan est particulièrement lourd du côté de l’armée : 6 morts et de nombreux blessés. Quelques heures auparavant, un élément des eaux et forêts (un corps paramilitaire) a été sauvagement assassiné, à Douentza, par des inconnus. Après leur forfait, les auteurs de cet assassinat ont disparu dans la nature. La piste terroriste est privilégiée.
Hier mercredi 28 février, la série meurtrière s’est poursuivie dans la zone de Boni (Mopti), où une autre explosion de mine a fait des victimes parmi les éléments de la Minusma. Selon les premières informations, 6 soldats de la mission onusienne ont trouvé la mort. Cette explosion meurtrière a, en outre, provoqué de nombreux blessés.
Jusqu’où ira cette spirale meurtrière ? C’est là la question qui se pose aujourd’hui, au moment où les régions de Mopti et de Ségou enregistrent presque quotidiennement des attaques et des explosions de mines qui ne cessent de faire des victimes parmi les militaires et même les populations civiles.