La scène politique nationale est submergée par de profonds conflits au sein du pouvoir en place, formulés de temps à autre par des parties se considérant publiquement favorables au régime du Président Ibrahim Boubacar Keita (IBK). Depuis, il y a profonds conflits au sein du pouvoir du président IBK.
Un groupe, dont nul ne sait quand il a commencé à manifester son faux soutien à IBK, allant jusqu’à se présenter comme étant le porte-parole du pouvoir dans les médias, alors que certains de ses membres, assimilaient tout récemment, le soutien à IBK à un crime envers la Nation.
Un groupe dont les autres membres manœuvrent pour réaliser d’autres intérêts, afin d’occuper les premières fonctions au sein du pouvoir, s’activant par égocentrisme, sans accorder d’importance au système, venus par cupidité, usant de tous les moyens possibles pour éloigner les fidèles du « Kankélétigui » (homme à poigne) Ibrahim Boubacar Keita, faisant des dénonciations, exploitant les infos et établissant des comparaisons dans le but de mettre à contribution l’arme médiatique pour atteindre leurs objectifs non avoués.
Ce groupe œuvre plutôt pour instaurer une rupture entre le président IBK et ses francs soutiens. En effet, le président du parti au pouvoir, le Rassemblement pour le Mali « RPM), le Dr Bocari Tréta, l’homme politique à avoir le plus la confiance du Chef de l’État et le Président de l’Assemblée Nationale, Issiaka Sidibé dit Isaac, sont devenus aujourd’hui, les deux victimes des conflits d’allégeance, alors que ce sont eux qui avaient apporté leur soutien sincère et rejoint le camp politique d’IBK avant son élection à la Présidence de la République, déterminés ainsi à lui rester à jamais fidèles.
Aujourd’hui, ceux qui arborent leur faux loyalisme et leur duperie, s’employant à cultiver des conflits sournois, afin de faire diviser le pouvoir d’IBK et de servir des intérêts étrangers, manifestant leur soutien au Président, oublient qu’ils se trouvent face à un dirigeant bien édifié sur ce qui se passe et sur leurs intentions malveillantes, et que leur vérité amère sera bientôt mise à nu et portée à la connaissance du public.
Il est fort probable qu’au cas où la situation politique reste inchangée, avec la présence d’une opposition partisane et d’une majorité opposante, qu’un renversement de l’équation se produise, plaçant l’opposition dans le camp de la majorité et inversement.
La mouvance présidentielle, un grand problème
Tout ce qui gravite autour d’IBK semble aller de l’envers, jusqu’à la coordination des partis politiques de la majorité présidentielle qui, comme son nom ne l’indique pas, joue ouvertement contre le président de la République qu’elle est pourtant censée soutenir dans la mise en œuvre du projet de société qui l’a hissé au trône. Il faut avoir le courage de le dire, la Coordination de la Majorité Présidentielle (CMP) ne soutient pas IBK; elle est engagée plutôt dans une course effrénée aux postes juteux et même aux strapontins. Non seulement le regroupement est absent de l’animation de la scène politique, mais il assiste, silencieux, aux scandales qui éclaboussent la République sans pouvoir ensuite prêter main forte au président quand ces gaffes pètent à la figure du régime.
Revendiquant une soixantaine de partis « pourritiques », pardon, de partis politiques, la CMP a privilégié un rôle : animer la galerie en faveur de la mise en œuvre du programme présidentiel. Mais, la réalité est tout autre. Car la feuille de route de la mouvance présidentielle a été transposée à la CMP. L’une d’elle est la course effrénée aux postes, aux marchés et au gain facile. En bloc, tous, gravite autour du Chef de l’État pour le profit.