L’ambassadeur, Oumar Keita, représentant du Mali au groupe Afrique de l’UNESCO à Paris, est décrié par les siens. En effet, les travailleurs maliens auprès de cette organisation, surtout les femmes, crient aux harcèlements. Celles, en état de grossesse, manifestent leur tristesse puisqu’elles ne bénéficient d’aucun soulagement, d’aucune compréhension, encore moins d’un quelconque soutien moral, sous l’égide du très controversé ambassadeur. Quant aux travailleurs locaux, ils ne cachent pas leur mécontentement pour des traitements qui jurent avec la législation. Résultat : l’ambassadeur Keita change de personnel local comme il permute ses chemises, sans concertation, s’il vous plait, avec la DRH. Ce n’est pas tout. Des tensions permanentes existent entre lui et son comptable, qui « saigne » en raison des nombreuses missions « inutiles de l’ambassadeur ».
En outre, on l’accuse aussi d’être abonné absent aux réunions de l’UNESCO. Malgré tout, il préside en ce moment le groupe Afrique en raison d’une rotation, au nom du Mali. Cette présidence, nous a-t-on confiés, ternit l’image du Mali, dans la mesure où il a la réputation de ne pas maitriser le règlement intérieur de cette institution. C’est pourquoi, sans grande surprise, il peine à diriger les débats au sein du Groupe Afrique de l’UNESCO.