Le Président du Bureau central CODEM-CI à Poulo: «Vous êtes la solution pour le Mali» #aBamako

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Le Président du Bureau central CODEM-CI à Poulo: «Vous êtes la solution pour le Mali»

Publié le jeudi 9 mai 2013 | Le 22 Septembre

© aBamako.com par A S
Activités des partis politiques: conférence de presse de la CODEM
Bamako, le 20 avril 2013 à la maison de la presse. La Convergence pour le Développement du Mali a tenu une conférence de presse pour signifier aux hommes des médias qu`elle renonce au financement annuel de 2012 que le gouvernement alloue aux partis politiques.

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Présidentielles 2013

Les Maliens résidents en Côte d’Ivoire, notamment à Yamoussoukro et à Abidjan, ont réalisé une mobilisation exceptionnelle pour accueillir l’Honorable Housseini Amion Guindo, Président de la CODEM et candidat à l’élection présidentielle de juillet prochain et sa délégation.
Après Bouaké où ils ont accueillis ce beau monde en grande pompe, le jeudi 2 mai dernier, et Yamoussoukro, le 3 mai, les Maliens de la capitale du pays des éléphants, n’ont pas lésiné sur les moyens pour honorer Poulo et sa délégation. Pour l’occasion, ils ont tenu un meeting à couper le souffle. Cette démonstration de force a eu pour le temple le Palais de la culture de Treichville, sur les berges de la lagune Ebrié.
En effet, dans une véritable atmosphère de campagne, la diaspora malienne à Abidjan s’est mobilisée pour dire oui à Poulo pour la présidentielle de juillet prochain. Les Maliens étaient venus des 10 communes de la capitale ivoirienne pour un meeting exceptionnel, difficilement réalisable à Bamako. De mémoire d’homme, selon certains de nos compatriotes, rarement un candidat à l’élection présidentielle aura réussi à rassembler autant de Maliens pour sa cause à Abidjan.
Les maîtres d’œuvre de ce grand rassemblement étaient les responsables de la section CODEM d’Abidjan, avec en tête le Président Senou Ombotimbé et son Secrétaire général. Etaient également présents lors de ce meeting, le Doyen des imams Maliens d’Abidjan, El Hadj Abba Cissé, les représentants de la communauté des Soufi du Mali, venus massivement au nom de leur Guide spirituel, Cheick Soufi Bilal Diallo. On notait aussi la présence des partis amis, dont l’ADEMA, le RPM, l’UM-RDA et l’URD.
Manifestement, la soif de changement des Maliens suite au coup d’Etat du 22 mars dernier 2012, s’exporte hors des frontières de notre pays. En tout cas, en Côte d’Ivoire, dans le pays de Houphouët Boigny, les Maliens éprouvent une forte envie de voir changer les choses lors de l’élection que le pouvoir de transition s’apprête à organiser en juillet. Dans toutes les interventions, un seul mot était sur les lèvres: «changement, changement». Ce mot d’ordre est ressorti des différentes allocutions, comme pour dire de rompre avec les anciennes pratiques, qui ont conduit le pays dans le gouffre dans lequel il a plongé suite à l’occupation de ses 2/3 par les jihadistes, les terroristes et autres narcotrafiquants.
Du Président du Bureau central CODEM d’Abidjan, en passant par le représentant des jeunes et des femmes, chacun a exprimé la nécessité de rompre avec la vieille garde politique au profit de la nouvelle génération. A leurs yeux, les vieux sont responsables de la gestion des 20 dernières années, ayant conduit à la crise. Ce qui a fait dire au Président du bureau central «Poulo est actuellement la solution pour le Mali». Aussi, a-t-il invité les Maliens à réussir le changement, convaincu que la crise que nous vivons impose des solutions nouvelles et une nouvelle génération d’hommes politique.
Pour sa part, la Présidente nationale des femmes CODEM, Mme Gologo Aminata Diarra, a beaucoup insisté sur le rôle des femmes dans notre société. Elle a démontré qu’elles seront au cœur de ce processus de changement. Selon elle, ce vent de changement ne saurait réussir sans elles. Elle a aussi donné des nouvelles de la crise malienne et notamment des violences dont ses sœurs ont été victimes au nord du Mali.
Prenant la parole devant une salle archicomble, le candidat de la CODEM et des PUR a salué à sa juste valeur cette mobilisation. Pour Poulo, elle est le signe que les Maliens sont unis même si quelques individus mal intentionnés veulent mettre à mal cette cohésion nationale. Dans cette logique, il a salué l’intervention de la France et de la communauté internationale pour sauver le Mali. L’Honorable Guindo a aussi rappelé à nos compatriotes les deux missions confiées au Gouvernement de transition. Il a déclaré que la première mission était presque terminée, c’est-à-dire la libération du pays. Et, concernant la seconde mission, l’organisation des élections, le Président de la CODEM s’est montré catégorique et a martelé qu’il fallait que le pouvoir de transition organise les élections aux dates annoncées.
Pour donner plus de légitimité aux autorités et mettre fin à l’anarchie en cours actuellement au Mali, la seule manière de retirer le pouvoir des mains des militaires est d’organiser des élections crédibles et transparentes sur toute l’étendue du territoire, selon Poulo. Pour la présidentielle, il a invité les Maliens à choisir un candidat à la recherche de renom et «non quelqu’un qui vient pour se remplir les poches et faire le bonheur d’un clan».
Il a aussi demandé de mettre fin au régime de Président imam, «quand il baisse la tête, tout le monde fait de même en même temps». Avant de présenter le pays d’Houphouët Boigny comme la deuxième patrie du Mali. C’est pourquoi, il a martelé que «celui veut gagner les élections de juillet prochain est obligé de venir pêcher des électeurs dans la lagune Ebrié».
Auparavant, Poulo et sa délégation avaient bénéficié du même accueil à Yamoussoukro, le vendredi 3 mai. Les Maliens résidant dans la capitale politique ivoirienne avaient aussi organisé un grand meeting dans l’ancienne autogare du Burkina Faso, au quartier Dioulabougou de la ville natale d’Houphouët Boigny. Les responsables de la CODEM dans cette ville avaient eux aussi réussi à rassembler les Maliens autour de la candidature de Poulo.
Il faut rappeler que Poulo était accompagné d’une forte délégation de son parti, des Partis unis pour la République (PUR) et de la COREAM. Avec cette tournée en Côte d’Ivoire, qui marquait également sa rentrée politique dans le pays des éléphants, Poulo a assurément posé son empreinte sur les électeurs maliens et marqué les esprits de nos compatriotes, en attendant la campagne proprement dite. En effet, partout où il est passé, il a bénéficié d’un accueil présidentiel. Toute chose qui a fait dire les uns et les autres qu’il est bien parti dans la bataille pour conquérir le fauteuil présidentiel de Koulouba.
Youssouf Diallo, envoyé spécial
Poulo intronisé Nangui Abrogoua II
Nangui Abrogoua I, c’est le nom du premier Roi des Ebriés, fondateurs de la capitale ivoirienne. En 2007, lors de la visite que Poulo avait effectuée à Abidjan, il avait été fait Roi des Ebriés, qu’au Mali on appelle les Bozos. Cette année, il a été intronisé sous le nom de Nangui Abrogoua II. Il est le premier Malien à porter ce titre honorifique, qui veut dire qu’il avait quitté chez lui et qu’il était chez lui.

Promotion de la gratuité de l’éducation pour tous
Poulo offre 3 classes au village de Soroblé
En route pour son périple ivoirien, le Président du parti Convergence pour le développement du Mali (CODEM), Housseini Amion Guindo dit Poulo, a offert 3 salles de classe, le mercredi 1er mai dernier, au village de Soroblé, dans la commune de Loulouni, cercle de Kadiolo. Ce geste du Président de la CODEM s’inscrit dans le cadre de la facilitation de l’accès à l’école pout tous.
Poulo était accompagné des membres du Bureau national de son parti, dont la Présidente des femmes, Mme Gologo Aminata Diarra, du Président des jeunes, Moussa Kanta et sa colistière élue à Sikasso, l’Honorable Saran Sinata.
Ce mercredi 1er mai restera à jamais gravé dans la mémoire des populations du village de Soroblé. Leur joie était tellement grande qu’elles sont venues accueillir Poulo et sa délégation à quelques 4 kilomètres du village. Car, par ce geste, le candidat des PUR à l’élection présidentielle de juillet prochain enlève une grosse épine des pieds des parents d’élèves de la localité.
Pour la simple raison qu’avant la construction de ces salles de classes, les élèves du village de Soroblé prenaient leurs cours sous des hangars, dans des conditions très difficiles, surtout au moment de l’hivernage. C’est pour cette raison que le Chef de village et ses conseillers, les parents d’élèves, les populations de Soroblé, le CAP de Kadiolo, tous se sont mobilisés pour remercier le leader du parti de la Quenouille et sa délégation pour cette marque d’attention à leur endroit.
S’adressant à ses populations et à ses hôtes, le Chef de village de Soroblé, Soma Bamba, sous le coup de l’émotion, n’a presque pas pu s’exprimer pour remercier le Président de la CODEM pour ce geste de solidarité. Il a tout simplement fait des bénédictions pour Poulo et son parti. Il a conclu en assurant Poulo de son soutien et de celui du village tout entier pour tout ce qu’il va entreprendre à l’avenir.
De son côté, le représentant du Maire de Loulouni, Sidiki Traoré, a apprécié le geste à sa juste valeur. Il a affirmé que le développement d’une commune passait par des actions de ce type: «celui qui pose de tels actes dans ta commune, tu ne peux que le remercier».
Le Secrétaire général de la section CODEM de Kadiolo a indiqué ce jour était celui de la gloire pour eux, militants du parti. Car, «quand ton Président vient poser des actes pareils, tu gardes la tête haute devant les militants d’autres partis politiques». Pour l’occasion, il a rappelé les multiples actions posées par Poulo dans la région de Sikasso et l’a présenté comme un soldat du développement.
Profitant de cette occasion, la représentante des femmes du village, Tenin Traoré, a exprimé certains besoins. Il s’agit notamment d’infrastructures d’eau potable et de la construction d’une maternité pour soulager les femmes.
Pour le généreux donateur, ce geste s’inscrit dans le cadre de la gratuité de l’école. En effet, Poulo ne comprend pas pourquoi les parents d’élèves de certaines localités du Mali cotisent pour que leurs enfants étudient alors qu’au même moment l’Etat prend en charge les frais de scolarité d’autres enfants Maliens. L’Honorable Guindo y voit une injustice qu’il faut corriger, avant de faire remarquer qu’il restait encore beaucoup à faire pour cette école. Il a également martelé que l’école publique devait être gratuite pour tous les enfants Maliens et que c’est un combat qu’il entendait mener.
Youssouf Diallo, Envoyé spécial

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