Outre le limogeage abusif des travailleurs le responsable des travaux de la société chargée du bitumage de la route Bamako-Koulikoro, le togolais Aly Tachagba foulerait au pied les lois du pays avec la bénédiction de son chef hiérarchique Mahamadou Sacko devant une administration moribonde et incompétente à défendre les droits des maliens.
Il y a juste deux semaines qu’une liste de travailleurs à l’actif du directeur de la structure sur le tronçon Koulikoro-Bamako, au mépris du droit malien, a décidé de congédier 163 travailleurs contre toute attente. Ce récidiviste limogerait ses travailleurs sans préavis et de ce fait piétine les lois de son pays d’accueil sans rien craindre.
Le Mali est certes signataires de beaucoup de conventions et de textes relatifs à la matérialisation de la CEDEAO mais il reste tout de même souverain à ne pas permettre le non-faisable. Les travailleurs vivent l’enfer avec ce responsable qui se croirait tout permis au sens large du terme en défiant tout sur son passage. Sinon il licencierait ces travailleurs aujourd’hui qui n’ont que leurs yeux pour pleurer.
Rappelons d’abord que nombreux sont les travailleurs qui ont payé les prestations à l’INPS et à l’AMO sans jamais les bénéficier. Le droit administratif malien n’est-il pas assez fort pour remettre ces travailleurs dans leur droit ? La question mérite d’être posée dans la mesure où ils restent toujours sur leur faim quant à la satisfaction de leur doléance à ce niveau.
Bien que s’adonnant à des actes quotidiens et malhonnêtes qu’ils appelleraient « les avances du métier » en l’occurrence le commerce illégal de latérite, d’autres responsables cette fois-ci les sénégalais Sall et Moustapha Gueye se font de l’argent au dos du contribuable malien et de l’Etat maliens. Surtout Moustapha Gueye qui a en charge les bordures en génie civil surfacturerait tous les attachements qui lui passent par-dessous la main.
Comme si cela ne suffisait pas, les responsables à leur tête Aly Tachagba et Mahamadou Sacko, le Directeur de l’agence de Bamako viennent de licencier 163 travailleurs en ignorant complètement leur droit comme si aucune structure ne pourrait les lui remettre. De toutes les catégories, ces travailleurs remerciés sont des chauffeurs, des laborantins, des aide-laborantins, des conducteurs de grue et autres engins lourds, des manœuvres, des ferrailleurs, des chefs d’équipe en génie civil, des pointeurs, des coffreurs, etc.
Comprenons que Mr Sacko, expert en manipulation, est complice de tout ce qui se passe en maltraitant les maliens comme si ceux-ci n’étaient pas des siens. La liste n’est pas exhaustive au regard de tous les mépris dont les travailleurs de la Satom sont victimes de la part de ceux-là mêmes qui sont sensés les protéger. Ils savent plus à quel saint se vouer !
Mais comme le dit un adage universel, « Dis-moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es », le comportement honteux et irresponsable des expatriés de la sous-région qui dirigent la Satom sur l’axe Bamako-Koulikoro face aux travailleurs nationaux est inhérent à la manière dont ils sont traités par les responsables maliens dans cette boite.
Retenons que la vague des licenciements avec des considérations personnelles est en cours car d’autres travailleurs en vue seraient déjà sur l’échafaud dans le viseur de la Sogea Satom pour la fin de ce mois.
Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions sous d’autres angles !