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Affaire « Bérets rouges » : le résultat de l’expertise des corps est tombé!
Publié le lundi 5 mars 2018  |  Le Sursaut
Capitaine
© Autre presse par DR
Capitaine Amadou Sanogo
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Selon nos sources, les résultats de l’expertise médicale des corps des bérets rouges déterrés du charnier de Diago sont disponibles depuis mi-février. Toute chose qui constituera un déclic pour la reprise du procès de l’ex chef de la junte de Kati et ses 17 coaccusés. Un procès, suspendu depuis décembre 2016, lors des assises spéciales de Sikasso, au motif de reprendre l’expertise des corps des bérets rouges disparus.

Pour rappel, cela remonte plus précisément au 8 décembre 2016 à Sikasso, lorsque les 3 juges et 4 assesseurs ont répondu favorablement à la demande des avocats de la défense d’ordonner une nouvelle expertise médicale des corps des bérets rouges. Cela, après avoir fait savoir que la première expertise n’a pas été conduite conformément aux procédures légales prévues en la matière. A cet effet, la Cour a désigné un laboratoire médical, situé à Bamako (Centre Mérieux), qui devrait rendre son rapport d’expertise 45 jours après sa saisine. Après de nombreuses annonces et moult suspens, ce n’est finalement qu’en fin février 2018, que les résultats passés au crible ont été empilés et remis aux autorités compétentes.

Entretemps, aussi bien du coté de la défense que de celui de la partie civile l’impatience était au comble pour la reprise du procès. Il faut rappeler que l’ex chef de la junte, Amadou Haya Sanogo, et ses coaccusés sont poursuivis pour « enlèvement de personnes, assassinat et complicité ».

Un moment, selon nos sources (rapportées dans notre livraison du 6 novembre 2017) toutes les conditions étaient déjà réunies pour la reprise de cette assise spéciale. Cela au regard de l’assurance donnée par le laboratoire (Centre Mérrieux) sur la disponibilité des résultats à temps. Et les techniciens du département de la Justice avaient déjà envisagé deux grandes dispositions: la tenue de ces assises à Bamako et sa couverture par un important dispositif sécuritaire. La troisième disposition, non des moindres, concernait la date de sa tenue. A ce niveau, on campait sur la dernière semaine du mois de novembre pour la convocation des assises. Cela au regard du calendrier électoral de 2018.Cependant, étant donné que cela ne fut pas possible, va-t-on encore revoir la date de leur tenue?

Rien n’est moins sûr. Mais ce qui reste évident, c’est le fait que les conseils de la défense et de la partie civile ne sont pas prêts pour cette hypothèse, car pressés de clore ce dossier afin que les accusés soient situés sur leur sort et les parents des victimes en possession des dépouilles des leurs.

Par ailleurs, des sources dignes de foi soutiennent que le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maiga serait engagé au nom de la réconciliation entre les corps d’une même armée, à trouver une issue heureuse, différente de celle d’un procès. La logique avancée serait d’indemniser les parents des victimes et classer leurs enfants dans les rangs des pupilles de la Nation. Cela au grand souhait de certains leaders religieux préoccupés par cette affaire. Comme dit l’adage : « un bon arrangement vaut mieux qu’un mauvais procès ». Affaire à Suivre.

Bokoum Abdoul Momini
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