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Recrudescence des conflits dans le monde : Selon une étude, de nouvelles approches de la prévention pourraient permettre de sauver des vies et d’économiser jusqu’à 70 milliards de dollars par an
Publié le lundi 5 mars 2018  |  Le 22 Septembre
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La prévention des conflits violents pourrait sauver des vies mais aussi économiser jusqu’à 70 milliards de dollars en moyenne par an, selon une étude publiée par la Banque mondiale et les Nations Unies et intitulée Pathways for Peace: Inclusive Approaches to Preventing Violent Conflict. Fruit d’une collaboration inédite en matière de prévention des conflits, ce rapport conjoint appelle la communauté internationale à davantage miser sur la prévention de la violence pour instaurer la paix, en insistant sur l’importance d’une identification précoce des risques et d’une coopération étroite avec les autorités nationales pour améliorer les réponses apportées aux menaces et renforcer l’inclusion.





« Il est de plus en plus évident que les conflits violents sont l’un des principaux freins à la lutte contre la pauvreté, affirme Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale. En plus de toucher un nombre grandissant de personnes au sein d’un même pays, les conflits se jouent des frontières nationales et déstabilisent des régions entières, voire le reste du monde. La prévention des conflits violents est l’un des défis les plus importants de notre époque en matière de développement et sa résolution nécessite plus de ressources, des approches novatrices et une collaboration accrue entre partenaires internationaux. »

Depuis 2005, les décès liés à des combats ont été multipliés par dix, l’année 2015 détenant un record macabre en la matière. Entre 2010 et 2016, soit en tout juste six ans, le nombre de victimes civiles a doublé. Sans oublier celles et ceux qui ont été chassés de leur foyer : on estime actuellement à 65,6 millions le nombre d’individus déplacés à l’intérieur de leur pays ou de réfugiés dont, dans ce dernier cas, plus de la moitié sont des enfants.

Les États-Unis soutiennent le Mali dans la gestion des stocks d'armes avec une contribution de 1 740 000 dollars sur trois ans

Selon un communiqué de l’ambassade des USA, daté du 27 février, l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique a remis aux autorités maliennes les clés de 22 armureries destinées aux Forces Armées Maliennes (FAMa), à la Douane et la Police pour stocker des armes à Ségou, Mopti et Bamako. Le projet de construction de ces installations et programmes de formation du personnel était sponsorisé par les États-Unis et mis en œuvre par une ONG partenaire, Mines Advisory Group (MAG). Ce partenariat a été rendu possible grâce au financement du programme phare du Bureau des affaires politico-militaires du Département d'État américain pour l'élimination et la réduction des armes. L’initiative vise à prévenir la prolifération illégale et dangereuse des armes et de munitions au Mali.

Dans son allocution, l’Ambassadeur a reconnu les énormes défis auxquels font face les forces de sécurité maliennes et souligné que la nécessité « d’empêcher les terroristes et les criminels d'avoir accès aux armes et aux munitions est un objectif essentiel dans les efforts pour maintenir la stabilité et la paix au Mali et dans le Sahel. » Il a indiqué qu’un nouveau projet d’un montant de 125 millions de FCFA a débuté en janvier 2018 pour construire et rénover des infrastructures de stockage d'armes et de former la direction des Eaux et Forêts de Sikasso et la police de Bamako. Une composante de ce projet exécuté par Mines Advisory Group consiste à collaborer avec les maliens pour détruire les munitions obsolètes et les armes inutilisables. Ces activités contribueront à réduire les risques d'accidents et de prolifération qui peuvent entraîner des effets humanitaires dévastateurs.

Démenti de l'UE concernant l'article de Jeune Afrique intitulé « Élection présidentielle au Mali : l’Union européenne pose ses conditions »

""Le gouvernement malien a invité l'UE à mettre en place une observation électorale, dans le but de contribuer à la transparence des élections présidentielles de juillet 2018. Nous avons confirmé notre disponibilité à accompagner le processus électoral au Mali en faveur de la transparence du déroulement et des résultats électoraux dans un climat apaisé. Aucune condition n'a été posée au déploiement de la mission d'observation électorale.

Nous enverrons dans les semaines qui viennent une mission exploratoire, comme il est d'usage, qui examinera avec le Gouvernement ainsi qu'avec d'autres acteurs au Mali, tels que les institutions électorales, les partis politiques, la société civile et les médias, les dispositions envisagées dans des domaines de tels que l´établissement des listes électorales, la validation des candidatures, la compilation et publication des résultats, etc. Cette mission exploratoire se basera notamment sur le suivi de recommandations faites par l'EOM de 2013 et les résultats permettront de préparer le déploiement de la Mission d'observation électorale pour les élections de juillet 2018."

L'UE soutient qu’elle a observé les élections présidentielles et législatives en 2013 à l'invitation du gouvernement de la République du Mali, suite à lesquelles elle a publié deux rapports rassemblant une évaluation détaillée du processus électoral, ainsi que des recommandations pour améliorer la qualité de ce processus pour des scrutins futurs. Ces rapports ainsi que les recommandations faites par la Mission d'Observation Electorale, et autres documents officiels de la MOE UE, sont mis à disposition du public.

La mission exploratoire qui se rendra au Mali analysera le suivi de recommandations faites par l'EOM de 2013 et servira pour préparer le déploiement d'une Mission d'Observation Electorale pour les élections de juillet 2018, y compris par identifient des propositions concrètes de modalités d'accompagnement des élections que l'Union européenne pourrait mettre en place dans les mois suivants. L'objectif des Missions d'Observation Electorale de l'Union Européenne est de réaliser une évaluation précise, détaillée et impartiale de l'élection conformément au cadre juridique national et régional ainsi qu'aux obligations internationales signées par le pays concerné."

KOULIKORO : Le niveau d’eau du fleuve Niger en baisse

0,22 mètre, c'est le niveau d’eau actuel du fleuve Niger à Koulikoro. Pour certains habitants de la ville depuis plus de 40 ans l’eau du fleuve n’a pas connu une telle baisse. Selon la direction régionale de l’hydraulique, cette situation impacte sérieusement le niveau des eaux souterraines et l’approvisionnement en eau potable de la ville de Koulikoro.

GAO : un couvre-feu annoncé par le gouverneur après des heurts intercommunautaires

Le calme est revenu ce vendredi à Gao, après les violences qui ont agité la ville ces derniers jours. Des groupes de jeunes mécontents suite à l'assassinat d'un garde mercredi soir, sont sortis dans les rues le jeudi matin. Selon des sources locales, deux autres personnes ont été brièvement blessées au cours de ces manifestations. L'instauration d'un couvre-feu est annoncée par le gouverneur de la région.

Les Mines artisanales : une arme de guerre pour les groupes djihadistes

L'usage des mines artisanales est devenu le mode d'action privilégié des forces djihadistes au Mali. Elles font de plus en plus de victimes dans les rangs des Forces armées maliennes et étrangères. En l'espace de 48 heures, quatre casques bleus et six soldats maliens ont été tués dans l'attaque de leur convoi avec ces engins explosifs improvisés. Il y a un mois à Boni, un véhicule des forains a également sauté sur une mine, faisant 26 morts dont des femmes et des enfants.

KOULIKORO : plus de 570 cantines scolaires au Mali avec plus de 109.000 élèves bénéficiaires

L'information a été donnée le jeudi 01 mars 2018 par le ministre de l'Education nationale à Maféya, dans la région de Koulikoro. C'était lors d'une visite dans le cadre de la célébration de la 3e édition de la Journée africaine de l’alimentation scolaire. Housseini AmionGuindo a annoncé que plus de 3 milliards FCFA sont investis chaque année dans les cantines scolaires au Mali, par le budget national.

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